Stratégie

Il est très important que le chrétien se penche sur la controverse Création/évolution très attentivement et avec beaucoup de prières. Beaucoup de dommages ont été faits par des chrétiens mal informés qui acceptent un compromis, qui partent du mauvais côté ou qui encouragent des « théories » favorites sans beaucoup penser à leurs conséquences. Un vrai chrétien doit pouvoir traiter les problèmes globaux résultant du débat Création/évolution.

 


 

STRATEGIES

 

Louis Boné

 

« … Vous ne devez plus marcher comme les païens, qui marchent selon la vanité de leurs pensées. Ils ont l’intelligence obscurcie, ils sont étrangers à la vie de Dieu, à cause de l’ignorance qui est en eux, à cause de l’endurcissement de leur cœur… C’est pourquoi, renoncer au mensonge, et que chacun de vous parle selon la vérité à son prochain… »

(Ephésiens 4 : 17 – 18, 25)

 

Il est très important que le chrétien se penche sur la controverse Création/évolution très attentivement et avec beaucoup de prières. Beaucoup de dommages ont été faits par des chrétiens mal informés qui acceptent un compromis, qui partent du mauvais côté ou qui encouragent des « théories » favorites sans beaucoup penser à leurs conséquences. Un vrai chrétien doit pouvoir traiter les problèmes globaux résultant du débat Création/évolution.

L’attitude et l’état d’esprit avec lesquels un chrétien discute avec un évolutionniste sont très importants. Ne rencontrons pas l’évolutionniste en tant que moralistes ou en tant que juges, mais parlons simplement avec lui, n’essayons pas de « gagner » un débat. Dans son cœur il ne veut pas que Dieu intervienne directement dans ses affaires. Avant d’avoir le désir de connaître Dieu personnellement, il va combattre toute idée de création. Le moment où la science créationniste deviendra utile sera le moment où il reconnaîtra son besoin de Dieu. Les réponses peuvent être données quand les questions viennent spontanément dans la recherche de la vérité.

L’une des raisons pour laquelle les évolutionnistes postulent comme principe l’ancienneté de l’univers est de pouvoir échapper à Dieu, Le poussant aussi loin dans le temps et l’espace que possible. Psychologiquement la « théorie » évolutionniste leur donne l’excuse que Dieu est tellement éloigné de l’homme que ce n’est pas la peine d’en parler. Si nous nous confrontons à un évolutionniste dans un débat, il va se raidir dans sa résistance à la vérité. Parlons-lui plutôt de la joie que nous avons de connaître Jésus personnellement.

Il n’en est pas de même dans les débats publics où sont en jeu les destinées de millions de personnes. Là, nous pouvons annoncer officiellement l’échec de la théorie de l’évolution. Nous devons être capables de reconnaître les tactiques et les arguments des évolutionnistes afin de pouvoir leur répondre comme il se doit.

Leur première tactique est l’intimidation par des arguments totalement absurdes et non scientifiques : « Aucun scientifique ne croit plus en la Création » ; « comment tous ces scientifiques qui font des recherches depuis des décennies peuvent-ils tous être dans l’erreur ? » ou : « Ceux qui croient en la Création aujourd’hui ne sont que des fanatiques, des vieux et des faibles. » La réponse à cet « écran de fumée » est que ce n’est pas la règle de la majorité qui détermine la vérité. Que beaucoup de gens croient à la « théorie » de l’évolution ne veut pas dire qu’elle est vraie.

C’est notre nature humaine qui distord la vérité. Nous ne pouvons pas établir la vérité par un vote. C’est Dieu qui détermine la vérité, l’homme peut l’accepter ou la rejeter, et chacun est responsable devant Dieu de ses choix.

Une autre tactique des évolutionnistes est celle du « barrage » : ils lancent des questions rapidement sans donner le temps de leur répondre. Le seul moyen de contrer cette approche est de poser une seule question : « Que défendez-vous ? » Ces personnes ne cherchent pas la vérité, elles cherchent à « gagner » un débat.

La tactique suivante est moins directe. Elle présuppose que l’évolution est tout, la déclarant comme étant un fait. On affirme que l’évolution est respectable, et que la Création est méprisable. La littérature scientifique sélectionne les faits qui semblent épouser la « théorie » de l’évolution et exclut tous ceux qui lui sont contraires (la grande majorité). Ces derniers sont rejetés et couverts de ridicule. Il s’agit bien ici de la sélection naturelle, très sélective, propre à la littérature scientifique qui tue les faits et les données qui ne concordent pas avec la religion dominante.

Rappelons-nous toujours ces faits en lisant ou en étudiant n’importe quelle science : apprenons à discerner la différence entre un fait scientifique et une théorie scientifique, apprenons comment faire cette distinction et apprenons comment défier le mensonge.

Nous devons tout d’abord chercher les mots indiquant une supposition ou une conjecture. Quand vous lisez un livre scientifique, soulignez en rouge les mots tels que : peut-être, probablement, en supposant que, supposons que, il se pourrait, etc. Plus le livre devient rouge, moins il contient de science et plus de devinettes. N’oublions pas que la vraie science est observable, testable et démontrable. L’évolution n’a aucune de ces caractéristiques.

Les évolutionnistes déclarent qu’un morceau de roche a l’âge de tant millions d’années, mais la vraie science ne peut mesurer que les constituants de ce spécimen de roche et jamais le temps qui est toujours une supposition et rien d’autre.

Un autre grand problème qui prévaut dans la « science » d’aujourd’hui est l’obscurcissement : l’utilisation abusive de grands mots et du jargon scientifique que personne ne comprend. Une confusion sémantique[1] ajoute à la frustration de la personne qui veut comprendre la science. Beaucoup de scientifiques trouvent difficile de résister à la tentation de se mettre en valeur ou d’établir leur science, laissant tout le monde derrière eux étonnés et ébahis de leur vocabulaire. C’est une source d’intimidation pour beaucoup de chrétiens qui préfèrent se compromettre avec l’évolution que d’essayer de surmonter ce défi. Mais n’ayons pas honte de demander un éclaircissement quand nous sommes dans une telle situation, en disant : pouvez-vous traduire en français s’il vous plaît, afin que tout le monde puisse comprendre de quoi il s’agit ? Ou si vous comprenez son jargon, dites : est-ce que tout le monde a compris, ou dois-je traduire ?

Avez-vous jamais entendu l’argument : la Création est une religion, mais l’évolution est une science ? Ceci, bien sûr, est totalement faux. En fait, il faut beaucoup plus de « foi » aveugle pour croire à l’évolution que pour croire en la Création. Pourquoi ? Regardons seulement la probabilité que la vie ait pu apparaître par hasard. Les évolutionnistes sont suspendus à 1 chance sur 10 29 345 (le chiffre 1 suivi de 29 345 zéros) et croient qu’une cellule est apparue toute seule sans l’intervention de Dieu.

Beaucoup de sectes et de religions antichrétiennes dans le monde ont accepté la « théorie » de l’évolution dans leur déclaration de foi. Par exemple, le darwinisme social, ou le concept de la lutte pour la survie, a directement influencé les philosophies du socialisme, du communisme, du fascisme, du racisme, du Nouvel Âge, des Rose-Croix, de la théosophie, du spiritisme, du satanisme…

Qu’arrive-t-il quand quelqu’un présuppose que l’évolutionnisme est la vérité ? Il conclut que ni le début, ni la fin des choses n’ont de sens. Il s’ensuit que la vie doit être vécue au moment présent, pour le plaisir, pour soi. De façon tout à fait contrastée, le christianisme biblique, tel que Jésus l’a enseigné, est concerné par l’âme éternelle. Un vrai chrétien vit sa vie au service des autres, en donnant afin que tous puissent parvenir à la vie éternelle. Avec l’évolutionnisme, la vie n’a pas de valeur éternelle et pas de signification. Avec le créationnisme, la vie est précieuse, éternelle, avec un but glorieux. Avec l’évolutionnisme, l’avortement est acceptable, même louable. Avec le créationnisme, l’avortement est une horrible abomination, puisque Dieu a créé la vie avec un but précis.

Qui sont tous ces millions d’êtres qui ont été avortés ? Quel but avaient-ils pu avoir dans leur vie s’ils avaient eu le droit de vivre ? Et quand est-il  de leurs destinées éternelles ? Les évolutionnistes veulent nous faire croire que nous avons évolué à partir d’animaux, c’est pourquoi pour eux il est acceptable que nous nous comportions comme des animaux. Mais si on regarde certains humains, leur comportement est une insulte pour les singes. Si nous croyons à la création biblique, nous sommes faits à l’image de Dieu ! Et c’est cette image qui est défigurée par l’évolutionnisme. La Bible fait de nous des êtres faisant partie de la famille de Dieu, l’évolutionnisme nous renvoie dans la famille animale. A mon avis, il faut choisir sa famille avec circonspection.

Ainsi, si on ne s’aime plus, le divorce est une alternative acceptable. Avec la création, Dieu a ordonné le mariage et rien ne doit séparer un couple. Pensez à l’image qu’un enfant de parents divorcés a de lui-même. Si ses parents pensent qu’ils n’auraient pas dû se marier, l’enfant comprend que son existence est sans valeur.

Nous avons besoin de réaliser combien la pensée évolutionniste a influencé la philosophie et la théologie modernes. Apprendre à reconnaître les tendances évolutionnistes fait partie du discernement et, en tant que chrétiens, nous devons prendre le temps de connaître la différence.

Beaucoup de gens disent qu’ils croient en Dieu, mais ils Le renient par leurs pensées, leurs paroles et leurs actions (2 Timothée 3 : 5). Nous avons certainement une forme de christianisme dans ce pays, mais est-ce qu’il est accompagné par l’expérience de la puissance de Dieu ? Et ce « christianisme » est devenu dominant dans notre pays. Nous devons nous rendre compte qu’aujourd’hui nous vivons dans une culture postchrétienne. Qu’importe ce qu’on dit, la réalité est que les « chrétiens » vivent sans Dieu dans leurs vies. Cet état de choses s’appelle : athéisme tacite. Nous proclamons connaître Dieu, mais nous vivons comme s’Il n’existait pas !

Notre « christianisme » moderne n’est pas parvenu tout seul à l’état d’athéisme tacite, la « science » moderne y est pour beaucoup. La science ne devrait être que l’investigation systématique de la façon dont Dieu soutient Sa création. Depuis 150 ans, ce n’est plus le cas, car la science est devenue l’outil de l’avancement du matérialisme : la philosophie que la matière est tout ce qui existe.

La science, qui proclame qu’elle a toute la connaissance, le fait sur la base d’une méthodologie spécifique : qu’il est possible, par l’investigation, de comprendre les causes naturelles de tous les processus observables. Pour chaque observation la science est considérée comme le seul chemin de recherche et de connaissance. Il n’y a pas d’exception à ce principe, d’après les scientifiques, et les limites actuelles de nos connaissances vont être surmontées. En d’autres termes, cette « science » a une méthodologie exclusive autonome. Dieu n’y a aucune place. La vérité s’obtient seulement par la pratique de la « science », donc la « science est la vérité ». Voilà ce qui place fermement la science dans la catégorie de l’athéisme tacite.

Le consensus d’après-guerre était que les problèmes sociaux étaient dus à l’ignorance et à la pauvreté, et la vision dominante était que les problèmes pouvaient être résolus par l’éducation et l’aide sociale. La science devait rendre disponible la technologie nécessaire au changement, et les sciences humaines devaient alimenter la vision. Le problème est que les sciences humaines sont de plus en plus affectées par le nihilisme. Les arts, la littérature, la musique, la psychologie et la philosophie ont toutes perdu leurs voies.

Le principal motif de cette tendance a été la revendication exclusive de la science quant à la connaissance. Le « naturel » a évincé tout le reste. Les valeurs, les choix, l’éthique, la beauté, la vision, l’amour : tous ces traits humains ont été réduits à des causes naturelles. Les sciences humaines ont été reléguées au domaine des expériences subjectives et sont ainsi devenues la semence du post-modernisme et du relativisme envahissant. Ces disciplines sont aussi devenues gravement affectées par l’athéisme tacite et Dieu n’a pas de place dans leur religion.

Mais puisque l’homme est fondamentalement un être spirituel, un fossé énorme a surgi entre son monde intellectuel et ses besoins spirituels. Et ce fossé est rempli par l’irrationnel, par la superstition et par l’idolâtrie. La religion du Nouvel Age, l’occultisme, le mysticisme … sont la réponse choisie par les gens pour satisfaire leurs besoins spirituels. Le monde vit rationnellement comme si Dieu n’existait pas, mais se prélasse dans ces pratiques religieuses sataniques parce que le cœur de l’homme a faim de quelque chose que son intellect ne lui permet pas d’avoir.

La liberté religieuse ne veut pas dire que la religion n’a pas le droit d’exister. La constitution française donne le droit à chacun de choisir librement sa religion sans aucune pression externe. Pourtant, c’est le contraire qui se produit chaque fois que l’évolution est enseignée de façon exclusive à l’école publique. La macroévolution, de par sa nature, n’est ni observable, ni testable, ni démontrable. N’importe quelle théorie des origines, honorant Dieu ou pas, est religieuse de nature et non pas scientifique. Voilà pourquoi si l’une est enseignée, l’autre a aussi droit de l’être.

Des conséquences terribles sont attachées à notre évacuation de Dieu hors de nos connaissances. L’origine et le fondement de la vérité sont fondés dans la connaissance de Dieu. Sans une base morale et religieuse, comment pourrions-nous décider de ce qu’est la vérité ? Nos lois sont basées sur la morale et sur la religion. Si nous débarrassons nos lois de la morale, elles deviendront mauvaises, comme c’est le cas aujourd’hui.

A l’école aujourd’hui, on encourage les doctrines bizarres de la philosophie du Nouvel Age, mais toute discussion sur le christianisme et le créationnisme en particulier est interdite. Et ce sont les mêmes responsables de l’Education nationale qui ont l’audace de dire que mettre en avant les autres religions n’est pas « tendancieux » tandis que le christianisme est à la fois tendancieux et borné.

En fait, il n’y a personne qui ne suive une tendance spécifique. La question est de choisir la meilleure tendance qu’on puisse avoir pour être tendancieux. La recherche de la vérité implique l’étude des possibilités et le fait de choisir. Avoir l’esprit ouvert veut dire repenser sa décision en vue de nouvelles preuves. La situation actuelle dans les écoles publiques ne permet pas la présentation des nouvelles preuves parce qu’il y a énormément de choses en jeu. Si les preuves de la création pouvaient être présentées à l’école, beaucoup de scientifiques, qui ont enseigné l’évolution dogmatiquement, seraient démasqués et risqueraient de perdre leur travail. Voilà pourquoi il y a une telle pression pour garder la vérité en dehors de l’école publique.

L’éducation publique dans le domaine de la science des origines a été détournée de la vérité pendant plus d’un siècle par l’interprétation darwinienne du monde qui exclut a priori Dieu en faveur d’une perspective naturaliste du monde qui insiste sur le fait que la nature est tout ce qui existe, tout ce qu’il y avait et tout ce qu’il y aura. La nature prend la place de Dieu. Elle, et non Dieu, existe, et pour cela à travers une évaluation et une extrapolation (?) scientifiques (disent-ils), nous pouvons donner des réponses concernant les origines et les processus naturels de la vie. Cette vue a pourtant plusieurs défauts fatals. Le plus important étant que la microbiologie observe seulement des adaptations et des variations dans le cadre du phylum – jamais la macroévolution (de la molécule à l’homme) prétendue par les évolutionnistes. Un autre défaut fatal est que la nature ne fournit même pas le moindre soupçon de preuve en faveur de l’abiogenèse (c’est-à-dire du fait que la vie proviendrait de la non vie), peu importe le temps impliqué ou nécessaire. Du point de vue scientifique, ces deux prétentions évolutionnistes n’ont jamais été observées et, si elles étaient soumises à un examen scientifique et mathématique rigoureux, seraient facilement réfutées.

Il faut ajouter à ce qui précède l’incapacité totale des évolutionnistes de pourvoir la rendre compte de l’information génétique nécessaire à n’importe quel nouveau développement de la vie, ce qui rend toute explication darwinienne impotente et sans aucune base scientifique. L’information peut uniquement venir d’une intelligence et non pas de combinaisons fortuites d’éléments chimiques. Et ceci n’est pas une supposition, mais un fait scientifique. Il n’y a aucune explication évolutionniste valable en ce qui concerne cette information initiale, nécessaire même pour les formes vivantes les plus « simples ». Il n’a jamais été démontré qu’il existe un mécanisme chimique ou biologique qui soit capable de produire un nouveau plan bénéfique constituant l’information nécessaire au commencement ou à l’avancement de la vie ou encore à l’accroissement de la complexité des organismes. Les mutations génétiques ne répondent pas non plus à ce critère. En revanche, il a été démontré que tous les systèmes vivants, de la bactérie jusqu’au cerveau, possèdent des caractéristiques certaines de complexité irréductible qui excluent l’idée d’une formation graduelle pièce par pièce étalée sur des durées immenses. Soit ils sont complets instantanément lors leur apparition initiale comme des entités entièrement fonctionnelles, soit simplement ils n’existent pas.

Ceci dit, il est clair que les prétentions darwiniennes ne représentent pas une bonne science. Si on regarde de plus près, on y trouve beaucoup de suppositions irrationnelles, non prouvées, non scientifiques, déconnectées de la réalité, basées non pas sur des données scientifiques tirées de « faits » appuyant l’idée de l’évolution, mais sur des présupposés qui doivent être vrais, on ne sait trop comment, parce qu’il n’y a pas d’autre alternative acceptable. D’ailleurs, un certain nombre de scientifiques résolument évolutionnistes veulent attendre (par la foi) que des découvertes futures valident les prétentions darwiniennes qui « doivent être vraies, tôt ou tard » malgré toutes les preuves du contraire. Des multitudes de carrières professionnelles, des millions d’euros provenant des organismes publics (financés par les contribuables et des dons pour la recherche), des librairies entières, des secteurs entiers de la recherche universitaire, s’appuient sur la validation supposée définitive et la pleine acceptation du modèle évolutionniste. La principale raison pour laquelle le mensonge continue d’être perpétué et que les faits continuent d’être cachés est que les évolutionnistes veulent s’approprier le sujet à leurs propres fins professionnelles et personnelles.

Ceci doit nous rappeler les années 1960 où une propagande grotesque était entretenue par les émissaires du Kremlin pendant la guerre froide dans le but de protéger les intérêts soviétiques, tenir le peuple en esclavage, intimider leurs adversaires et promouvoir leur programme politique – tout cela au détriment de la vérité. Aujourd’hui, on peut se moquer des media du monde occidental et des « experts » qui ont pris au sérieux les déclarations absurdes des communistes soviétiques. L’homme n’apprend vraiment rien de l’Histoire !

Si nous parvenons à obtenir que la création soit présentée à l’école en même temps que l’évolution, alors l’escroquerie sera démasquée pour ce qu’elle est et l’évolutionnisme darwinien va se trouver relégué dans la catégorie des recettes et potions magiques des charlatans du XIXème siècle qui ont été abandonnées depuis longtemps. Il a été prouvé que ces prétendues recettes avaient été associées à des fraudes perpétrées sur un public naïf, dont les faussaires avaient extirpé l’argent, et qui avait reçu de faux espoirs, et même quelquefois été exposé à des concoctions dangereuses. La même chose peut être dite de la promotion constante du charlatanisme évolutionniste dans ses différents formes et fruits. La société française doit se réveiller tôt ou tard et réclamer au gouvernement et à l’élite pédagogique la vérité concernant les origines, au lieu du mensonge et de la confusion.

Le fait est que l’élite évolutionniste (l’Establishment) ne lâchera jamais de bon gré et volontairement sa position de monopole, quels que soient les faits présentés. L’Histoire nous a montré que cette élite possède une liste sans fin de spéculations infondées exprimées dans un jargon scientifique biaisé, et enrobe couramment leurs suppositions dans un verbiage technique impressionnant, mais celles-ci n’ont pas de substance réelle et ne répondent pas à l’attente de la vraie science. Elle n’éprouve aucune honte à présenter des prétentions non prouvées comme une science plausible. Par exemple, « Lucy », qui été démasquée depuis longtemps comme un vrai trucage, est pourtant toujours présentée comme un « ancêtre » de l’homme, et on lui trouve des ancêtres plus anciens qu’elle de deux millions d’années qui sont bizarrement plus avancés qu’elle.

Aussi longtemps que cette situation continue, la vérité sera cachée. En outre, la majorité de la population est prête à accorder foi à n’importe quel mensonge, si on lui présente une alternative pour ne pas croire en Dieu. A moins d’un renouveau de la vérité au niveau national et d’une réforme dans la façon de penser, les fausses prétentions évolutionnistes continueront à régner sur le public ; l’élite évolutionniste continuera à contrôler le débat et éloignera toujours davantage tout compétiteur sur le sujet des origines dans les écoles ; les media continueront à défendre l’évolutionnisme sans savoir pourquoi tant que cela reste politiquement correct, et le public, laissé à lui-même, restera dans l’ignorance la plus totale, faisant confiance aux « experts ». Rien de nouveau sous le soleil !

La « théorie » de l’évolution n’est pas une théorie inoffensive, mais une croyance religieuse très dangereuse. Elle a façonné la pensée de monstres tels que Marx, Hitler, Lénine, Staline, Mao, Pol Pot…, qui ont causé des souffrances indescriptibles à des millions et des millions de personnes dans le monde (et c’est toujours le cas encore aujourd’hui). Elle est dangereuse, en ce qui concerne le christianisme, pour d’autres raisons aussi :

-      La crédibilité de Jésus est en jeu ! Il a dit que la création d’Adam a été « le commencement » (Matthieu 19:4). La création et l’évolution représentent deux points de vue diamétralement opposés – l’un doit être la vérité et l’autre le mensonge !

-      La moralité de nos enfants est en jeu, parce que si l’évolution est vraie, il devient impossible de fonder des d’absolus moraux sur une base objective tout en restant cohérent avec la logique darwinienne, car d’après cette dernière seul le fort parvient à survivre. Si l’évolutionnisme est vrai, alors l’avortement, l’euthanasie, la pornographie, le génocide, l’homosexualité, le lesbianisme, l’adultère, l’inceste, la pédophilie, la zoophilie … sont permis.

-   L’évolution ne satisfait pas au critère de vérité scientifique. Une théorie scientifique, pour pouvoir être validée, doit s’appuyer sur des faits testables, observables et démontrables – l’évolution échappe à ce critère. De ce fait, appeler l’évolution une théorie scientifique, c’est confondre les contes de fées avec les faits. Lorsque les faits réels concernant l’évolution sont mis en évidence, il est impossible qu’une personne intelligente qui en a connaissance dise encore que l’évolution est une vraie science.

-      La vraie science doit être enseignée à l’école. Enseigner la religion païenne de l’évolution dans les manuels scolaires constitue une perte de temps pour les élèves et les étudiants. Cela représente aussi une perte d’argent énorme.

-      L’Etat ne doit pas favoriser et sponsoriser une religion au détriment des autres. Un traitement équilibré, juste et équitable doit être pratiqué pour toutes les religions, c’est le principe même de la laïcité. Pourquoi devrions-nous payer des impôts qui seront utilisés pour sponsoriser une religion avec laquelle nous ne sommes pas d’accord?

 

Alors que devons-nous faire ? Devons-nous nous battre pour obtenir l’autorisation d’enseigner la création dans les écoles ? Bien sûr, mais nous devons réaliser que la bataille sera rude et prendra beaucoup de temps, avec des avancées très lentes, et pourtant il est possible de la gagner !

L’élite évolutionniste ne lâchera pas prise facilement, car sa domination exclusive sur le gouvernement, l’Education nationale et les media a servi ses intérêts. Il serait naïf de penser qu’elle se contentera d’un « temps égal » partagé avec les autres religions, en vertu de l’équité et de la vérité ou par égard à la science et à la pensée rationnelle. Ces idéaux furent compromis par les efforts des scientifiques à supplanter le Créateur avec le naturalisme, il y a plus d’un siècle, et l’établissement ne reviendra pas en arrière. La génération présente d’évolutionnistes perd du terrain lentement et sûrement, mais ils ne veulent pas encore lâcher prise. C’est pourtant ce que nous leur demandons en réclamant qu’ils accordent un temps égal pour le créationnisme à l’école. Nous pouvons nous attendre à un meilleur accueil d’ici vingt ans, quand :

-      L’élite évolutionniste d’aujourd’hui sera remplacée par ceux qui ont réalisé que l’évolutionnisme darwinien est mort. Mais cela ne peut se produire que si nous confrontons leurs remplaçants maintenant, dès leur enfance et leur adolescence et si nous aidons leurs parents et leurs professeurs à recevoir la bonne information.

-      Une grande partie du public (y compris dans l’Eglise) sera saturée de la vérité sur le sujet et se trouvera finalement dans une position inconfortable face au mensonge évolutionniste du naturalisme, et acceptera enfin de croire de nouveau à la réalité du Créateur, responsable de l’intelligence, du but, de la complexité, de la beauté, de la moralité et du sens de la vie. Notre travail est de saturer le public de la vérité de la Création, d’équiper les parents, les écoliers et les étudiants, les dirigeants et les éducateurs avec des ressources éducatives, et de l’encourager à déraciner les prétentions évolutionnistes des maisons, de l’Eglise, de l’école et de la sphère publique, afin qu’elles soient remplacées par la vérité du Créateur et de Sa création.

-      Le gouvernement sera finalement forcé de reconnaître qu’il n’a pas favorisé une éducation digne de ce nom dans ce domaine, mais plutôt un endoctrinement. La « théorie » de l’évolution est la propagande la mieux protégée dans l’histoire, surpassant même le marxisme. Son origine est satanique et son caractère est implacablement hostile à la vérité et envers Dieu.

 

Et tous les gouvernements ont autorisé et protégé constitutionnellement cette perversion de la vérité. Que pouvons-nous faire face au climat anti-créationniste dans l’Education nationale ? Nous devons forcer notre gouvernement à reconnaître sa collaboration avec les forces de l’athéisme et de l’agnosticisme militants aux dépens d’autres explications scientifiques valables de l’origine de l’univers et de la vie. Nous devons mettre bien en évidence la duplicité de la loi concernant l’enseignement des origines dans les institutions de l’Education nationale. Je crois que la raison pour laquelle les institutions de l’Education nationale échouent dans leur tâche de motiver leurs étudiants à apprendre, est qu’elles ne leur ont pas apporté un but dans la vie, but que seule la connaissance de Dieu apporte. La connaissance de Dieu amène la vie, et la vie crée de l’intérêt.

Nous devons nous engager à élever les normes scientifiques d’après la vraie science du 3ème millénaire. Et cela n’a rien à voir avec la Bible, la création ou la philosophie chrétienne, mais plutôt avec le retour de l’honnêteté pour qu’enfin, avec le rejet des faux présupposés de la philosophie « has been »[2] du XIXème siècle, la création soit présentée comme une science. Nous devons convaincre la prochaine génération de responsables éducatifs et le public jusqu’à ce qu’ils se réveillent et qu’ils fassent partir tous les propagandistes de la pseudoscience de l’évolution. Nous devons nous engager dans la transformation de tout le tissu social (y compris l’Eglise). Tout est possible, mais il faut fournir un effort continuel pendant au moins vingt ans. Sommes-nous prêts à cela?

 

Conditions préalables pour réussir

 

1. L’engagement de l’Eglise de Christ doit, par nécessité, être radical. Nous devons défier l’athéisme tacite de l’Eglise officielle et avec elle, celui de l’Education nationale, ainsi que toute la vie intellectuelle de la nation. Nous devons restaurer les fondements chrétiens de la connaissance, ce qui veut dire défier l’idée que la science ait une méthodologie exclusive qui lui donne le droit de tenir la vérité captive.

2. D’après Proverbes 1:7, la révélation de Dieu sur Lui-même et sur Ses actes créationnels est le fondement de tout savoir. Nous devons réaliser ce fait tout d’abord pour nous-mêmes, pour ensuite aider les autres à faire de même. Toute chose commence par un changement du cœur, de notre cœur.

3. Dans les sciences humaines, si nous ne commençons pas avec l’enseignement que l’homme a été fait à l’image de Dieu, alors il n’y a aucun avenir pour l’esthétique, pour la liberté de pensée, pour la psychologie, pour la littérature, pour la musique et pour les arts. Toutes ces choses doivent être amenées à l’obéissance à la vérité révélée dans la Bible, à la croix, et l’autonomie humaine doit, elle, être remplacée par l’esprit de disciple.

 

Initiatives pratiques

 

1.  Nous devons d’abord traiter toute référence à l’évolution comme de la philosophie, tout comme dans l’étude des religions comparées. Faisons nos propres recherches pour pouvoir répondre aux questions qui se présentent.

2.  Toute connaissance vient d’un travail sérieux et non pas par assistance. Tout scientifique est tenté de donner des solutions spéculatives grandioses aux questions auxquelles il ne peut répondre. A cause de cela, un étudiant ne peut pas faire la différence entre la fantaisie et la réalité. Engageons-nous donc sérieusement.

3.  Nous devons tester chaque théorie en utilisant les données présentées pour la soutenir. Nous devons chercher des explications alternatives en admettant que nous ne savons pas tout.

4.  Le pas suivant sera d’apprendre comment isoler ce qui est important de ce qui ne l’est pas. Essayons de trouver les motivations réelles, le véritable objectif (souvent caché mais discernable en filigrane) de l’auteur de la théorie examinée, de voir comment il atteint son objectif ou s’il n’arrive pas à une contradiction. Notons les points et les informations importants.

5.  Que faire d’une information venant d’un journal scientifique qui contredit la Bible ? Si la chose est trop difficile, il faut chercher de l’aide auprès de ceux qui connaissent mieux la Bible. Commençons par chercher des réponses au moyen d’informations complémentaires et de la prière, jusqu’à ce que nous trouvions la bonne réponse. Soyons certains de la vérité suivante : la vraie science ne peut jamais contredire la Bible ! Il m’est arrivé beaucoup de fois de lire quelque chose dans un journal scientifique qui d’abord avait l’apparence de la vérité, mais qui ensuite s’est effondré tout seul, quelque temps après, la remise en cause étant rapportée dans le même journal. Le dernier exemple en date est celui des proto avis (oiseaux) « découverts » en Chine dans la province de Liaoning : en 1999, c’était le Sinonithosaurus millenii ou l’Archaeoraptor liaoningensis, et en 2003, toujours au même endroit, le Microraptor gui. Depuis, on sait qu’il s’agissait de plusieurs fragments collés ensemble par celui qui les avaient trouvés (il est devenu très riche depuis) pour faire croire au miracle évolutionniste du dinosaure devenant oiseau.

La meilleure réaction est donc de laisser passer le temps en sachant que tôt ou tard la supercherie sera dévoilée. Dépêchons-nous de rester dans le calme !

6.  C’est toujours une bonne idée de guider la discussion vers les choses essentielles de la foi chrétienne : le plan du salut, le pardon, l’amour de Dieu et le privilège de Le connaître personnellement. Si vous en avez l’occasion, en parlant de la création, n’oubliez pas d’évangéliser. Le partage d’une expérience personnelle avec Jésus-Christ  avec votre interlocuteur permet un changement miraculeux de son attitude personnelle vis-à-vis de la science créationniste. Il est beaucoup plus facile de croire en la création si nous connaissons le Créateur personnellement.

7. Il y a plus de 30 ans, le Seigneur a fait une alliance avec moi. L’expérience se poursuit aujourd’hui. Jésus-Christ a toujours été fidèle à Ses promesses. Avec chaque jour passé dans Sa présence, j’apporte la preuve de la véracité de Sa Parole. Les témoignages de chaque chrétien qui a vécu sur la terre à travers les siècles sont une autre preuve de Sa fidélité. Notre foi n’est pas fondée sur la « sagesse » des hommes, mais sur la puissance de Dieu. Qu’en est-il de votre témoignage ? (Ephésiens 5 : 8 – 11).

Beaucoup de gens disent qu’ils ont « essayé » le christianisme, mais « cela n’a pas marché ». La question que je leur pose toujours est : « Est-ce que vous vous êtes vraiment repentis ? » Vous ne pouvez pas vous attendre à ce qu’une expérience marche, si vous n’appliquez pas la formule. Personne ne peut prouver de façon absolue ou réfuter l’existence de Dieu. La seule vraie preuve est de vivre une vie chrétienne basée sur Ses promesses.

8.  Nous devons créer des associations, des organisations et des comités chrétiens qui produiront des ressources créationnistes et des informations confirmant la création et démontrant les failles de l’évolution.

9.   Nous devons susciter des conférenciers qui exposeront le sujet dans les églises, et organiser des conférences partout dans les pays francophones.

10. Nous devons organiser des forums trimestriels de formation.

11. Nous devons produire ou traduire des publications créationnistes : des articles, des brochures et des livres au sujet des origines pour aligner les faits.

12. Nous devons encourager le placement des publications créationnistes dans les bibliothèques, les librairies et les médiathèques locales.

13. Nous devons créer des sites web créationnistes en français et maintenir une liste régulièrement mise à jour des sites web créationnistes, ainsi que diffuser des feuilles d’information au sujet des publications créationnistes et des actualités scientifiques en rapport avec la création.

14. Nous devons publier des bulletins gratuits trimestriels portant sur la controverse création/évolution.

15. Nous devons établir une bibliothèque de prêt pour les pasteurs et les docteurs de l’Eglise.

16. Nous devons envoyer des articles éditoriaux dans la presse locale, avant de nous attaquer à la presse nationale. Ecrivons des lettres aux éditeurs, utilisons tous les media, chrétiens ou séculiers.

17. Nous devons nous engager dans les programmes d’émissions radiophoniques à l’instar des émissions d’évangélisation avec des questions/réponses.

18. Nous devons créer des vidéos créationnistes (il y en a déjà quelques-uns de très bonne qualité) et les proposer continuellement à toutes les chaînes de télévision. Un jour, les portes s’ouvriront.

19. Les scientifiques créationnistes francophones doivent, autant que possible, témoigner en personne devant leurs pairs, devant leurs étudiants et devant le public.

20. Nous devons encourager l’établissement des « Clubs de la Création » dans les écoles et dans les églises.

21. Nous devons fournir des ressources créationnistes pour des expositions au niveau local en cas d’événements organisés dans l’église ou dans le quartier, la ville, le village…

22. Nous devons créer une exposition mobile et la faire tourner dans tous les pays francophones.

23. Nous devons établir une liaison avec d’autres organisations créationnistes, notamment anglaises, américaines et australiennes.

24. Nous devons susciter des discussions médiatiques sur le sujet au niveau national. Nous devons annoncer aussi largement que possible la faillite de l’évolution. Cela doit nécessairement passer par notre engagement personnel à apprendre, pour pouvoir discuter en utilisant toute occasion « favorable ou non ».

25. Nous devons nous engager dans le débat en nous attaquant aux problèmes de la « théorie » de l’évolution. Pour que le débat puisse être positif, il serait nécessaire de concentrer nos efforts sur les points que les naturalistes considèrent comme étant leurs forteresses : le mécanisme de l’évolution et l’aspect philosophique de la science des origines afin de faire ressortir leur philosophie naturaliste.

26. Nous devons redéfinir la signification des mots « création » et « évolution » pour clarifier la nature de la controverse.

27. Nous devons réclamer officiellement l’enseignement de tous les faits scientifiques et non pas uniquement ceux présélectionnés par les évolutionnistes. Dans un deuxième temps, nous devons exiger l’enseignement de la science créationniste à l’école.

28. Nous devons déplacer le centre du débat vers les sujets de la conception intelligente ou du dessein. D’après les évolutionnistes, derrière l’univers physique il n’y a aucun dessein, tout est hasard. D’après la Bible, les œuvres de Dieu démontrent Sa conception intelligente et Son dessein.

29. Nous devons poser des questions sur la liberté académique et sur les mesures disciplinaires prises contre des savants qui mettent ouvertement en doute la « théorie » de l’évolution pour amener à la lumière la censure sournoise à laquelle se livre l’Establishment évolutionniste.

30. Chacun d’entre nous a une sphère de personnes qu’il peut influencer ; soyons prêts à nous investir en toute occasion.

31. Nous devons créer une université d’été pour les étudiants afin de stimuler leur réflexion dans différentes disciplines du point de vue chrétien.

32. Nous devons nous laisser transformer par le renouvellement de notre intelligence en vue de la restauration de la pensée chrétienne dans tous les domaines de la vie.

33. Nous devons prier pour que cette vision se réalise. Nous avons besoin de savants chrétiens, de scientifiques qui appliquent la Parole de Dieu dans leur discipline particulière.

 

Mais toutes nos stratégies et tous les efforts que nous pouvons déployer pour renverser la tendance de la décadence morale dans le pays seront futiles si Dieu ne nous dirige pas par Son Esprit et ne soutient pas notre cause : « Si l’Eternel ne bâtit la maison, ceux qui la bâtissent travaillent en vain ; si l’Eternel ne garde la ville, celui qui la garde veille en vain. » (Psaumes 127 : 1). La chose la plus importante à faire reste toujours l’obéissance à 2 Chroniques 7 : 14 : « … si Mon peuple sur qui est invoqué Mon nom s’humilie, prie, et cherche Ma face, et s’il se détourne de ses mauvaises voies, Je l’exaucerai des cieux, Je lui pardonnerai son péché, et Je guérirai son pays. »

Prions pour avoir de la sagesse, demandons à Dieu de nous la donner (Jacques 1:5), et de diriger nos efforts. Le combat qui fait rage pour l’esprit de l’homme est un combat entre Dieu et le diable. Les personnes qui travaillent (consciemment ou inconsciemment) pour le diable ne sont pas les vrais ennemis. Il y a une tendance parmi les chrétiens à ne pas séparer le péché du pécheur. Mais n’oublions pas que le meilleur moyen de nous débarrasser d’un ennemi est d’en faire notre ami. En discutant avec les évolutionnistes, nous devons les aimer alors que nous essayons de les influencer positivement. En gagnant des âmes à Christ, elles seront renouvelées dans leur intelligence et verront la vérité de la Parole de Dieu. Notre meilleure arme offensive est de gagner des âmes : les ex-évolutionnistes deviennent les meilleurs créationnistes. Voilà notre meilleure stratégie. Notre travail est de rester fidèles, le combat est le combat de Dieu, et la victoire Lui appartient (1 Samuel 17:47). Le diable peut avoir beaucoup de plans, mais Dieu se moque de lui (Psaumes 2:4).

Souvent les chrétiens sont bien motivés pour faire quelque chose, mais ils n’ont pas assez de connaissance sur le sujet pour pouvoir être efficaces. Beaucoup de bons livres ont été écrits sur le sujet, certains sont traduits en français, d’autres pas, la plupart sont écrits ou traduits en anglais.

La Parole de Dieu nous dit que ceux qui haïssent la sagesse de Dieu aiment la mort. Et ils chercheront toujours à pervertir l’image de Dieu et à défier l’ordre créationnel qu’Il a établi.

Au lieu d’utiliser toute notre énergie et toutes nos ressources  pour préserver et sauvegarder la « culture » d’aujourd’hui, nous devons commencer à construire une nouvelle culture, basée sur la Parole de Dieu. Que le Seigneur nous donne suffisamment de sagesse et de discernement pour pouvoir interpréter et utiliser le temps à notre disposition et savoir comment agir en conséquence.

 

« L’homme ne croit pas nécessairement ce qui est vrai, mais ce qu’il veut croire. »

 

 

 


[1] Sémantique : du grec sêmantikos, qui signifie étude scientifique du sens des unités linguistiques et de leurs combinaisons ; relatifs au sens, la signification des unités linguistiques.

[2] De l’anglais : dépassé.