« La ‘démence’ fait la même chose chaque fois de la même façon tout en s’attendant à un résultat différent ».

Des temps difficiles demandent des mesures impopulaires – et nous vivons dans des temps difficiles. Nous avons été attaqués par une épidémie. Les sondages nous révèlent que plus de 60% des enfants qui ont grandi dans les églises vont les quitter quand ils arriveront à leur majorité. Les églises officielles vides et obsolètes partout en Europe nous montrent le futur des églises évangéliques aussi. Nous nous trouvons aujourd’hui sur une pente dangereusement glissante. Là où se trouvent les églises officielles maintenant, nous pouvons nous y retrouver demain – sauf si nous commençons une action stratégique aujourd’hui. Et nous n’avons pas besoin à refaire les choses de la même façon, nous avons besoin d’une restauration complète.

Nous n’avons pas besoin de chirurgie plastique, nous avons besoin d’une chirurgie radicale. C’est le temps d’une Révolution, c’est le temps d’une nouvelle Réformation pour l’Eglise – appeler l’Eglise en arrière, vers l’autorité absolue de la Parole de Dieu, à commencer par la Genèse.

Non, les statistiques ne sont pas bonnes. En sondant les jeunes qui ont quitté des églises où la Parole est prêchée, nous avons une meilleure compréhension de la génération perdue. Ce qui donne à réfléchir le plus est le fait que l’école du dimanche classique fait très peu de choses (au mieux) et, peut-être même, est très préjudiciable à la foi de nos enfants.

On peut diviser en deux parties ceux qui quittent l’Eglise : Groupe 1, qui ne vient jamais à l’église même pendant les fêtes et n’a pas de désir à y revenir après avoir eu des enfants. Ce groupe a de sérieux doutes concernant la pertinence des Ecritures. Groupe 2, qui vient à l’église à Pâque et/ou Noël, et est disposé à retourner à l’église après avoir eu des enfants. Ils ont un niveau relativement haut de confiance dans la vérité biblique, mais ils trouvent que c’est l’Eglise qui est hors sujet.

Alors, que pouvons-nous faire ? Nous savons déjà que nous devons défendre la Parole et devons vivre la Parole. Qu’est-ce que cela signifie pour les jeunes adultes qui sont déjà partis ?

Il y a un débat important concernant la raison du désengagement des jeunes : est-ce un élément prévisible dans la progression naturelle dans leur développement, valable pour toutes les générations, ou est-ce unique à cette génération ? Bien qu’il y ait une petite partie de vérité dans les deux cas, ce débat passe à côté de la réalité, qui, elle, est beaucoup mieux expliquée par l’insuffisance du service proposé concernant les besoins spirituels de ces millions de jeunes. Au moment où ces jeunes doivent faire les choix les plus importants dans leur vie et déterminer pour eux-mêmes leurs préférences de leur réalité spirituelle, les églises attendent, normalement en vain, leur retour à l’église après la fin de leur études, ou quand leurs enfants naissent. Et quand certains d’entre eux retournent à l’église, il est désormais difficile de les convaincre qu’une poursuite passionnée du Christ est plus qu’un simple rajout à leur vie encombrée.

Une recherche stratégique et des efforts de sauvetage doivent continuer pour aider ceux qui sont partis de la bergerie afin de les faire revenir au bercail. Dans beaucoup de cas une invitation sincère de la part d’un ami est suffisante. Mais, même s’ils s’accordent à revenir, si l’église ne reste pas sur l’autorité de la Parole de Dieu d’une façon sans compromis leur apprenant comment répondre aux questions des sceptiques et les défiant à construire leurs pensées dans tous les domaines sur la Parole, ils ne vont probablement pas rester longtemps à l’église.

Et une question évidente s’impose d’elle-même : comment pouvons-nous réduire l’épidémie dans le troupeau qui est toujours présent – les étudiants, les élèves du secondaire et du primaire qui sont toujours là presque tous les dimanches ?

Nous croyons qu’il y a une réponse concernant les quatre fronts : les parents, les éducateurs chrétiens, les pasteurs des jeunes et les pasteurs, qui ont tous un rôle à jouer. Nous savons déjà que nous devons défendre la Parole et vivre la Parole. Nos dons spécifiques sont uniques et nos quatre actions stratégiques diffèrent selon notre place dans le Corps. Mais, enseigner la Création et l’Apologétique biblique sont non seulement nécessaires, mais aussi obligatoires pour tous !

Les parents

Votre appel

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Votre mandat

« Soyez assidu à vous présenter approuvé par Dieu comme un ouvrier qui n’a pas honte de l’Evangile et qui manie correctement la parole de vérité. » (2 Tim. 2 : 15)

En tant que parents nous devons nous poser la question : Y a-t-il quelque chose dans notre consécration qui ne prend pas racine dans la vie de nos enfants ? Et ce n’est pas une question rhétorique. Pourquoi notre foi ne prend pas racine dans nos enfants ?

D’abord, il est possible que les parents n’aient pas eux-mêmes « une foi chrétienne robuste » à commencer. Le Christianisme est contagieux, mais les enfants ne seront pas pris si les parents ne sont pas contaminés. Si nos enfants ne suivent pas Christ, nous devons d’abord vérifier s’ils ne suivent pas notre voie ! Notre première priorité en tant que parents est de vivre la Parole de Dieu de façon naturelle et sincère. Si nous essayons de prêcher à nos enfants sans la vivre, nous ajoutons à l’hypocrisie qui a détourné déjà de la foi un grand nombre. Rappelons-nous ce défi lancé à Israël :

« Ecoute Israël ! L’Eternel notre Dieu, est le seul Eternel. Tu aimeras l’Eternel ton Dieu, de tout ton cœur, de toute ton âme et de toute ta force. Et ces commandements, que je te donne aujourd’hui, seront dans ton cœur. Tu les inculqueras à tes enfants, et tu en parleras quand tu seras dans ta maison, quand tu iras en voyage, quand tu te coucheras et quand tu te lèveras. Tu les lieras comme un signe sur tes mains, et ils seront comme des frontaux entre tes yeux ? Tu les écriras sur les poteaux de ta maison et sur tes portes. » (Deutéronome 6 : 4-9).

Il est grand temps d’examiner nos cœurs et de connaître nos propres voies pour voir s’il y a quelque chose de mauvais en nous (Psaume 139 : 24). Aimons-nous l’Eternel notre Dieu avec tout notre cœur, toute notre âme et toute notre force ? Prenons-nous la Parole de Dieu et chérissons-nous la dans nos cœurs ? Enseignons-nous la Parole à nos enfants et pratiquons-nous la devant nos enfants ? Est-ce notre vie ? La foi de notre famille commence avec nous.

Ce n’est pas surprenant qu’une transformation spirituelle profonde et durable se produise rarement chez les adolescents – c’est une œuvre difficile à n’importe quel âge, mais surtout au milieu des distractions dont sont soumis nos adolescents. Et puisque leur foi reflète souvent celle de leurs parents, les pasteurs des jeunes se trouvent en face de défis difficiles en essayant de leur donner quelque chose ayant une teneur spirituelle significative qu’ils n’ont pas reçu à la maison.

Deuxièmement, nous avons besoin de réaliser que notre société n’est plus « chrétienne ». Nos enfants vivent dans une culture qui est saturée de messages anti-chrétiens, fondés sur l’humanisme évolutionniste séculier. C’est notre travail de protéger nos enfants et de les préparer pour une vie dans une société postchrétienne. Montrons-leur que nous ne compromettons pas la Parole de Dieu avec la parole faillible de l’homme tombé (par exemple, en permettant aux millions d’années ou aux idées évolutionnistes d’envahir la Parole et ainsi de saper l’autorité biblique).

Ce n’est pas seulement une question de l’école à la maison, c’est une question d’une véritable éducation biblique. Nous ne devons pas laisser cette question à l’école de dimanche, ce n’est pas sa responsabilité. C’est notre travail, c’est notre responsabilité devant Dieu.

Que faire ? Comment faire ?

Nous devons d’abord nous humilier devant Dieu : nous soumettre en tant qu’un outil utile entre Ses mains pour notre ministère à la maison. La puissance de notre ministère doit venir de la présence du Saint-Esprit, travaillant à travers nous selon la Parole de Dieu. Si nous essayons d’accomplir notre travail par nous-mêmes, par nos propres forces, nous allons finir par l’échec.

Si vous réalisez que vous êtes entré en compromis avec la Parole (par exemple, avec la Genèse), demandez au Seigneur de vous pardonner et admettez devant vos enfants que vous aviez tort. Ensuite, enseignez-leur comment répondre aux questions des sceptiques et ne pas compromettre la Parole de Dieu. Souvenons-nous que la seule chose parfaite et inébranlable dans ce monde est la Parole de Dieu. Montrez à vos enfants que vous la respectez comme vous le devez.

Donnez à la Parole de Dieu la place centrale dans votre foyer. Suivez le commandement du Deutéronome 6 de parler de la Parole à votre épouse et à vos enfants. Remplissez les places en vue de votre maison avec des versets bibliques. Demandez à Dieu de créer en vous l’amour de Dieu coulant de tout votre cœur, toute votre âme, tout votre être. Si vous avez besoin d’études sur la relation de la création avec l’Evangile et le reste des Ecritures, alors lisez la Genèse 1-11, l’Evangile de Jean, les Romains, les Colossiens, et les deux dernières chapitres de l’Apocalypse. Ce qui va vous donner un bon début pour commencer.

Evaluez votre église/assemblée. Est-ce que votre assemblée/église défend et vit la Parole de Dieu ? Il est possible que vous deviez prendre une décision capitale : soit rester en tant qu’agent engagé de changement, soit de la quitter et de se joindre à une assemblée/église qui partage déjà votre vue dans ce domaine. Sans importance de votre choix, ne transférez jamais votre propre responsabilité à quelqu’un d’autre. Dieu vous a placé dans votre famille pour une raison. Et Il va vous donner la force et la sagesse dont vous avez besoin de poursuivre votre ministère – si vous vous humiliez sous Sa main et Lui permettez de travailler à travers vous.

Les éducateurs chrétiens

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Votre mandat

« Mes frères, qu’il n’y ait pas parmi vous un grand nombre de personnes qui se mettent à enseigner, car vous savez que nous serons jugés plus sévèrement. » (Jacques 3 : 1).

Educateurs chrétiens – ceux d’entre vous qui servez dans les écoles de dimanche et dans les écoles chrétiennes primaires – bravo à vous et à votre dévotion sincère pour la prochaine génération. En même temps, nous devons faire une évaluation honnête de l’efficacité de vos efforts. Car ce que vous faites ne marche pas comme prévu. Votre enseignement ne pénètre pas dans les cœurs, le travail n’est pas accompli. Nous savons que votre position est importante, prévue pour apporter des grands changements dans les vies de vos élèves. Vous êtes l’unité spéciale sur le front de cette maladie. Vous êtes les infirmières et les docteurs positionnés ainsi pour s’opposer à l’épidémie, et vous devez commencer à défendre la Parole devant vos élèves à un très jeune âge. Vous devez leur apprendre comment ils doivent se défendre eux-mêmes, et comment défendre la Parole de Dieu dans un monde séculier, et leur montrer comment la Bible est reliée au monde réel.

Personne n’apprend aux élèves comment défendre leur foi, comment répondre aux questions des sceptiques, comment répondre aux questions concernant l’âge de la terre, l’évolution… Nous savons que vous enseignez à partir de leçons préfabriquées. Nous savons que vous n’étiez pas nécessairement enseignés sur la manière d’enseigner l’apologétique. Nous savons que beaucoup d’entre vous avez peut-être des doutes personnels. Cela ne doit pas être ainsi.

Que faire ?

Humiliez-vous devant le Seigneur. Demandez-Lui de vous guider et mettez votre dépendance entièrement sur Lui pour qu’Il vous guide et vous fortifie pour votre ministère qui vient de Lui. Laissez la lumière de la Parole de Dieu vous sonder pour savoir si vous avez été dépendant de l’autorité absolue de la Bible, ou si vous êtes rentré en compromis. Le Seigneur pardonne. Priez pour avoir du courage de prendre la position nécessaire, vous souvenant toujours :
« Mais, si quelqu’un scandalisait un de ces petits qui croient en Moi, il vaudrait mieux pour lui qu’on suspende à son cou une meule de moulin, et qu’on le jette au fond de la mer. » (Matthieu 18 : 6).

Donnez la priorité à votre propre vie spirituelle. Trop souvent des éducateurs chrétiens fidèles essayent de donner à manger à leurs élèves quand leurs propres assiettes sont vides. Prenez le temps de vous dorloter spirituellement vous-mêmes. Lisez la Parole pour vous-mêmes. Etudiez la Parole avec soin et permettez au Saint-Esprit de vous servir. Des livres se rapportant à la compréhension de l’apologétique pour aujourd’hui et exposant comment défendre logiquement la foi chrétienne contre les sceptiques, sont disponibles. Préparez-vous assidument pour votre ministère. Prenez d’abord soin de vous-mêmes et alors Dieu va travailler à travers vous pour s’occuper de vos élèves.
Prenez votre responsabilité. Votre pasteur est probablement usé et distrait par d’autres choses. Mais vous, Dieu vous a mis à cette place et vous avez besoin de prendre toute la responsabilité de votre enseignement et de la façon vous enseignez. Avec détermination vous pouvez devenir un agent de changement dans votre programme.
Formez-vous. Je sais que la plupart d’entre vous, vous êtes volontaires, mais vous avez besoin de devenir professionnels. La nouvelle génération en dépend. Sans importance de votre responsabilité spécifique, il existe du matériel de formation, trouvez un livre, un DVD, allez à une conférence… votre ministère va s’enrichir ainsi que vos élèves. Donnez-leur aussi à eux, le goût de faire de recherches. Apprenez comment mieux communiquer avec le groupe des jeunes que vous enseignez. J’ai toujours dit à mes enfants : « quoi que tu fasses, vise toujours la perfection ». A la fin de cet article, je vous donne une liste de ressources en français, concernant le créationnisme biblique et l’apologétique. Si vous parlez l’anglais, les ressources sont beaucoup plus importantes.
Armez-vous au maximum. Avec de bonnes ressources, l’éducateur chrétien dédié devient une formidable influence pour la vérité. Ainsi, il pourra répondre à toutes les questions des sceptiques et apprendre à ses élèves comment y répondre. Un exemple : il ne suffit pas d’enseigner le Déluge global comme une histoire biblique (comme les autres histoires), mais de l’enseigner comme un fait réel. Ceci inclut des questions comme : Comment Noé a-t-il pu trouver de la place dans l’Arche pour tous les animaux ? (C’est l’un des commentaires sceptiques d’aujourd’hui par lequel nos adversaires déclarent que le récit du Déluge ne peut pas être vrai.) De plus, il faut connecter ce récit à la biologie (ce qu’ils apprennent en école) pour expliquer que Noé devait prendre un couple seulement de chaque genre (et pas de chaque espèce) ; deux du genre canin, du genre équidé, du genre d’éléphant, etc… Il faut aussi leur apprendre comment défendre leur foi chrétienne, les préparant pour leurs batailles à venir, leur apprendre d’avance ce qu’on va leur enseigner à l’école sur ces sujets. Il faut connecter le Déluge avec les fossiles et la géologie et les préparer de ce qu’ils vont entendre à la télé concernant les « millions d’années » évolutionnistes. Il faut leur apprendre que les fossiles ne pouvaient pas se former sur des millions d’années avant le péché d’Adam, car la mort n’existait pas auparavant. Ce sont seulement quelques questions sur le Déluge et l’arche de Noé, mais beaucoup de questions sont soulevées sur chaque thème biblique qui contredit la « science » officielle véhiculée dans notre société. Voilà pourquoi pour chaque sujet, vous devez :
1. Définir les questions sceptiques posées sur le récit biblique particulier.
2. Enseigner comment y répondre.
3. Trouver comment connecter le récit biblique avec le monde « réel » : l’archéologie, la biologie, l’anthropologie, l’astronomie et la géologie.
4. Explorer les applications pratiques possibles.
5. S’assurer que les élèves comprennent les évènements historiques comme histoire réelle, ainsi que la doctrine biblique en question.
6. Expliquer comment tout cela est lié à l’autorité biblique et l’Evangile.
7. Si possible, lier le sujet avec la Genèse.
Enseigner l’histoire biblique, pas des contes. Le problème est que la plupart des écoles du dimanche racontent des contes ! Et la plupart des enseignants de l’école du dimanche ne savent pas comment répondre aux questions des sceptiques. L’école du dimanche ne prépare pas les enfants pour ce qu’ils vont être enseignés à l’école, et ne les prépare pas non plus comment défendre leur foi. La plus grande partie du programme ignore l’apologétique et n’enseigne que des histoires bibliques de base – des choses spirituelles et morales (ce qui est très bien, mais insuffisant), car l’enseignement ne connecte pas la Bible avec le monde réel. C’est triste de réaliser que parfois on dit aux enfants de croire ce qu’on va leur enseigner à l’école, ou par défaut, on leur laisse avec la croyance que c’est ce qu’il faut faire.

Souvent les enfants de l’école du dimanche posent des questions à leur éducateur (ou pasteur, ou parents) concernant les millions d’années, ou les dinosaures, désirant une réponse claire d’une autorité qui représente dans leurs yeux le Christianisme et la Bible. Et qu’est-ce qu’ils obtiennent ?
Malheureusement, dans la majorité des cas, les enseignants à l’école du dimanche vont leur répondre que ce n’est pas une question qu’on peut poser à l’école du dimanche ou à l’église ; et/ou croire seulement ce que la Bible dit sans prêter importance au reste ; et/ou qu’ils peuvent croire dans les millions d’années et l’évolution, si seulement ils mettent leur confiance en Jésus. Car la chose la plus importante pour l’enseignant est que les enfants placent leur confiance en Jésus, les autres choses concernant les origines ne sont pas importantes – aucune importance à ce qu’ils pensent de la Genèse.
La plupart de ressources chrétiennes prévues pour l’école de dimanche, et même pour les étudiants dans les collèges bibliques, permettent les millions d’années ou enseignent le récit de la Genèse comme des histoires qui n’ont rien à voir avec la réalité. Les questions des fossiles, l’âge de la terre, les dinosaures, les formes intermédiaires ne sont même pas soulevées. Ou bien on enseigne qu’il y a différentes interprétations de la Genèse et que le positionnement n’est pas important. Ou alors on ignore complétement la Genèse.
L’Eglise doit changer de perspective dans l’enseignement biblique. La Bible doit être liée à la réalité et nous devons répondre à toutes les questions que nos enfants se posent concernant la Genèse et tout le reste de la Bible.
Educateurs, souvenez-vous que votre principal objectif est d’aider vos élèves à faire le lien entre leur foi et les faits de la vie. Cela va vous demander de ramener la science à la fois historique et expérimentale dans l’Eglise et à école de dimanche. Vous pouvez et vous devez aider vos élèves à faire connecter la Bible avec la réalité. Quoi que vous fassiez, n’enseignez pas des « histoires » bibliques. Enseignez l’Histoire biblique. Utilisez des vraies cartes, des vrais objets historiques et des vraies illustrations de ce qui est vraiment arrivé. Car la plupart des images que vous présentez sont comme des contes de BD. Le pire exemple est l’arche de Noé avec les têtes des animaux sortant de toutes les fenêtres, c’est ridicule. L’arche n’est jamais présentée comme un vrai bateau et vous devez la dessiner (si nécessaire) comme elle était, aussi près de la réalité que possible.

Le pasteur des groupes de jeunes

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Votre mandat

« Instruis l’enfant selon la voie qu’il doit suivre ; et quand il sera vieux, il ne s’en détournera pas. »
(Proverbes 22 : 6)

Les adolescents chrétiens avec lesquels vous travaillez sont au seuil de leur maturité. Pensez-y. Ils sont en train de franchir cette porte et sortir dans le monde soit pour continuer leurs études, soit pour travailler. Les statistiques nous disent que 60% d’entre eux ne reviendront pas après avoir quitté votre ministère. Sont-ils déjà partis ?
La plupart des ministères auprès des adolescents ont besoin d’une révision globale. Non pas parce que les églises échouent à attirer un grand nombre de jeunes, mais parce qu’une grande partie des efforts ne suscite pas une foi profonde et durable au-delà de l’université. Il existe certainement des ministères efficaces dans ce sens, mais le niveau de désengagement parmi les jeunes de 20 ans et plus, suggère que la plupart de ces ministères échouent dans la formation au discipolat et à la formation d’une foi fervente. Un nouveau standard doit être créé qui ne vise pas le grand nombre, ni la sophistication des événements proposés, ni le facteur « cool » du groupe, mais qui vise l’engagement, la passion et le désir de suivre Christ intentionnellement et de tout cœur après avoir quitté le cocon de votre ministère.
C’est peut-être une chose que vous n’avez pas du temps pour y penser. Beaucoup d’entre vous sont nouvellement arrivés de l’université et sont introduits dans les églises qui s’attendent à ce que vous employez rapidement l’approche « faites les venir n’importe comment ». Vous avez la responsabilité de mener les adolescents et de les tenir occupés. La musique, les amusements, le divertissement deviennent vite le centre de votre créativité. (Défendre la Parole et la vivre deviennent des priorités secondaires.) Mais vous pouvez donner beaucoup plus. Vous êtes stratégiquement placé pendant un temps stratégique de la vie de vos élèves et vous pouvez faire une grande différence qui peut durer toute leur vie si vous ne faites pas attention au nombre des présents, au moins au début de votre ministère. N’oubliez jamais que les jeunes cherchent la vérité inconsciemment dans leurs années « idéalistes ». Et quand ils trouvent la vérité ils s’y attachent.

Que faire ?

Pliez les genoux et réengagez-vous pour un ministère efficace. Vous avez peut-être le besoin de vous repentir si vous avez cherché l’approbation des autres plutôt que de chercher à faire fructifier votre appel. Vous devez peut-être demander pardon à Dieu d’être rentré en compromis avec Sa Parole afin de faire votre ministère plus attractif et plus « cool » pour vos étudiants. Repentez-vous de tout cela et demandez à Dieu de vous conduire dans le chemin de l’éternité.
Equipez les parents. C’est peut-être la chose la plus importante que vous pouvez faire. Faites de votre « formation des parents » une partie intégrante de votre travail. C’est une stratégie de grande importance pour votre ministère. Travaillez en liaison avec les éducateurs de votre église pour lever une armée de parents qui peuvent discipliner et former leurs propres enfants à partir de leur tendre enfance et jusqu’au BAC.
Développez les capacités de vos adolescents de contemplation et développez leur propre vision du monde. Normalement vos étudiants sont déjà bombardés avec des influences séculières. Vous pouvez leur apprendre comment défendre la Parole et comment vivre la Parole dans un monde antagoniste et anti chrétien.

Le pasteur de l’église

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Votre mandat

« Je t’en conjure devant Dieu et devant Jésus-Christ, qui doit juger les vivants et les morts, et au nom de Son avènement et de Son royaume, prêche la Parole, insiste en toute occasion, favorable ou non, reprends, censure, exhorte, avec toute douceur et en instruisant. Car il viendra un temps où les hommes ne supporteront pas la saine doctrine ; mais, ayant la démangeaison d’entendre des choses agréables, ils se donneront une foule de docteurs selon leurs propres désirs, détourneront l’oreille de la vérité, et se tourneront vers les fables. »
(2 Timothée 4 : 1-4)

« … les autres comme pasteurs et docteurs, pour le perfectionnement des saints en vue de l’œuvre du ministère et de l’édification du corps du Christ, jusqu’à ce que nous soyons tous parvenus à l’unité de la foi et de la connaissance du Fils de Dieu, à l’état d’homme fait, à la mesure de la stature parfaite de Christ… »
(Ephésiens 4 : 11-13)

A votre tour, pasteur, mon frère. C’est le temps de l’inventaire, le temps de l’honnêteté. C’est le temps de voir le cœur et l’intérieur de votre église. C’est le temps de laisser Dieu à faire une inspection de surprise pour que vous puissiez faire face aux faits de la statistique. Peut-être que votre église est l’une des rares exceptions, mais sinon, vous avez besoin de vous réveiller et de goûter au café. Peut-être que vous êtes d’accord d’avaler votre orgueil et de prendre votre responsabilité à bras le corps. Deux adolescents sur trois de votre église sont déjà partis dans le monde. Est-ce que « c’est comme ça » ou est-ce que vous pouvez et devez faire quelque chose pour y remédier ? Posez-vous ces questions importantes :
1. Est-ce que je prêche la Parole de Dieu ?
2. Est-ce que je défends la Parole de Dieu ?
3. Est-ce que moi et mon église vivons la Parole de Dieu, ou est-ce que je perpétue une institution religieuse empêtrée dans les traditions ?
4. Est-ce que je compromets la Parole, particulièrement dans la Genèse, et sans le vouloir je sape l’autorité biblique ?
5. Est-ce que je me suis assuré que l’enseignement dans les différents programmes de l’église touche vraiment les enfants et les parents ?
6. Est-ce que j’ai permis à la philosophie de faire l’église semblable au monde pour attirer des nouvelles personnes au lieu d’enseigner les réponses dont le monde a besoin ?
7. Quelle est ma priorité dans l’église : la musique ou l’enseignement biblique ?

Ayons le courage de le dire : la majorité des chrétiens sont fatigués par des messages de « lait ». Ils veulent la vérité, ils veulent entendre les paroles des Ecritures qui sont « plus tranchantes qu’une épée à deux tranchants ». Notre tentation est d’éloigner la viande et le pain et de leur donner le sucre et les desserts – quelque chose qui est dynamique, excitant et entrainant. En effet, cela peut les garder un instant attentifs, mais à la longue cela sacrifie votre pertinence. Les gens vont s’ennuyer, car ils veulent quelque chose du réel, qui fait la liaison avec leurs vies dans l’église et dans le monde. Quand ils viennent à l’église dimanche matin ayant faim et soif de la Parole, est-ce que vous leur donnez une bonne viande ? Ou est-ce qu’ils s’en vont à la maison avec un goût sucré sur leurs langues qui se dissipe rapidement ?
Pendant toute la semaine, ils sont bombardés à leur travail et par les médias à coup de messages qui sapent l’autorité de la Parole de Dieu, et tout spécialement le récit de la Genèse. Ils sont abreuvés à longueur de semaine par le poison soi disant « scientifique ». Et ils ont besoin, au moins à l’église, de recevoir du contrepoison pour être libérés du fardeau quotidien qui pèse sur eux.
Défendez-vous la Parole dans vos prédications ? Avez-vous équipé votre assemblée pour que les chrétiens puissent donner une réponse pour l’espoir qu’ils ont ? C’est quelque chose qui doit être fait. Peut-être que vous deviez sortir de votre petit cocon chrétien pour un moment pour comprendre de quoi nous parlons. Asseyez-vous parmi les jeunes à midi dans un fast food et écoutez ce que disent les élèves. Arrêtez-vous dans la salle de repos d’une grande entreprise et écoutez de quoi discutent les secrétaires pendant leur pause. C’est un monde de brutes en dehors de l’église. Et les gens qui viennent dimanche matin pour trouver du repos mènent une lutte majeure contre les influences démoniaques pendant les six jours de la semaine. Est-ce que vous leurs donner ce qu’ils ont besoin pour survivre et vaincre pendant leur temps dans le monde ? Vous est-il arrivé de s’asseoir avec les jeunes de votre église pour leur demander où en étaient-ils dans leur relation avec Christ, ce qu’ils croient, et quelles sont les pierres d’achoppement de leur foi ? Vous allez trouver (si vous posez les bonnes questions) que les millions d’années et les questions concernant la science, ainsi que la Genèse sont les points les plus importants pour eux.
Ou, est-ce que vous êtes devenu un esclave aux traditions religieuses humaines qui emprisonnent votre assemblée et dirigent votre ministère ? Il y a grande chance que c’est le cas… et je suis désolé pour vous. De nombreux pasteurs commencent leur ministère avec l’espoir et dans l’attente qu’ils seront à la tête d’un corps de vrais disciples de Christ. Mais normalement les pasteurs eux-mêmes deviennent les victimes de trop de travail venant d’institutions religieuses humaines qui placent un lourd fardeau et beaucoup d’attentes sur les leaders du troupeau. C’est la réalité, mais heureusement il y a des choses que vous pouvez faire.

Que faire ?

Réévaluez votre appel. Les demandes imposées sur vous en tant que pasteur peuvent détruire vite votre vision et le but de votre ministère. Je vous défie de reculer un peu et de repenser qui vous êtes, ce que vous faites et pourquoi vous le faites. Peut-être que le temps est venu d’enlever la poussière de vos rêves sur votre ministère ramassée depuis votre temps à la fac de théologie ou à l’école biblique. Peut-être que le temps est venu de prendre une année sabbatique. Peut-être que le temps est venu de faire certains changements drastiques dans votre façon de diriger l’église.
Simplifiez et clarifiez vos objectifs. Votre premier appel est de défendre la Parole de Dieu et de la vivre. Votre mandat est de prêcher la Parole et d’équiper les autres de défendre la Parole de Dieu et de la vivre. Peut-être que le temps est venu de prendre quelques jours libres de vos engagements et de se concentrer sur la Bible afin de repenser votre ministère. Enseignez-vous que sur les choses célestes – les relations spirituelles et morales ? Avez-vous ignoré les choses « terrestres » ?
Tirez une ligne rouge. Si votre ministère est conduit par les attentes pesant sur vous de la part de votre dénomination ou de votre assemblée plutôt que sur la Parole, tous les changements que vous allez faire vont vous exposer à la pression et les plaintes de ceux qui sont contents avec le statu quo. C’est possible qu’une certaine faction de votre église aille penser qu’il est temps pour vous de partir. Vous devez tirer une ligne limite et dire : « Dieu nous amène à prendre une nouvelle direction aujourd’hui. Si vous n’aimez pas ça, il est temps peut-être pour vous de partir. » C’est à vous de décider si le combat vaut la chandelle, mais après avoir visité un grand nombre d’églises, je peux vous dire que il y a des choses pour lesquelles cela vaut la peine de se battre. Une nouvelle vision vibrante afin de libérer la Parole dans l’église est toujours préférable à une mort lente, asséchante et inévitable de l’assemblée empêtrée dans ses traditions. Vous allez certainement perdre quelques bébés en Christ. Mais, n’ayez pas crainte ; les chances sont que ceux qui restent vont vraiment se réveiller et l’assemblée va être revitalisée et de nouveau sortira pour faire de l’évangélisation et bouleverser la ville.
Et si vous prenez une position forte sur la Genèse sans accepter aucun compromis, et commencer à enseigner la création et l’apologétique biblique, vous allez très certainement avoir des plaintes. Certaines personnes qui ont fait un compromis avec ces points eux-mêmes (peut-être un scientifique, ou un enseignant, ou un docteur) vont vous dire qu’ils vont vous quitter si vous continuer dans cette voie. Il y aura des pressions concernant le soutien financier de l’église. Mais qu’est-ce qui est le plus important ? La priorité doit être l’autorité des Ecritures et l’enseignement de la Parole de Dieu, car Dieu veut que nous soyons fidèles à Sa Parole.
Défendez la Parole. Si vous n’avez pas enseigné une bonne apologétique dans votre église, si vous n’avez pas équipé vos éducateurs de faire de même, vous serez grandement étonné, car vous allez découvrir que les chrétiens aiment ces choses ! Car ces choses affirment leur foi, elles encouragent leur témoignage, elles aident les gens à faire la liaison entre la foi et les faits. Dans toutes les églises que j’ai visitées il y a des frères et sœurs qui sont venu me dire que la Bible est devenue vraiment réelle pour eux. L’apologétique est la chose la plus vivante que vous pouvez injecter dans leurs veines. Une injection régulière de défense de la Parole et l’affirmation des preuves scientifiques et historiques la concernant va ajouter une nouvelle vie à la fois chez vous et votre assemblée. Ne vous retenez pas. Ils veulent vraiment avoir des réponses à leurs questions qui les font douter.
Enseignez la Parole. Les gens veulent de la viande, ils désirent quelque chose qui est pertinent, ils veulent la Parole de Dieu. Vous avez besoin de le savoir, c’est votre responsabilité. Bien sûr, vous allez perdre quelques « chrétiens » qui ne croient pas vraiment à la Parole de Dieu. Mais il est aussi possible qu’ils soient déjà partis.
Enseignez ce qui concerne la Parole. C’est vrai que les gens ont besoin de savoir que « Jésus m’aime ». Mais, franchement « car la Bible le dit » n’est plus suffisant. Avant qu’ils voient la Bible comme pertinente, vous avez besoin de leur apprendre qu’elle fait autorité et qu’elle est exacte. Par exemple, votre assemblée sait-elle ce que cela veut dire que la Bible est « inspirée par Dieu » ? Les sondages indiquent que la grande majorité des chrétiens ne savent pas ce que cela veut dire. Beaucoup pensent qu’elle est « inspirationnelle » (qui suscite l’inspiration), car beaucoup répondent que les paroles de la Bible viennent de la sagesse humaine et non pas d’une déclaration divine. Vous avez besoin de leur apprendre ce que cela veut dire que la Bible est « soufflée par Dieu ». Ils ont besoin d’apologétique biblique générale, ainsi que d’un enseignement exégétique sain.
Enseignez leur ce que c’est l’Eglise. 38% de ceux qui ont quitté l’Eglise croient toujours que la Bible est vraie, mais que l’Eglise n’est pas suffisamment pertinente pour les faire décoller de leurs lits dimanche matin. Ce qui reflète l’échec de l’Eglise d’exciter ses jeunes en insufflant vie dans les Ecritures. Les chrétiens ont besoin de relations avec d’autres chrétiens pour pouvoir grandir spirituellement et pour apprendre comment vivre une vie chrétienne. Très souvent, les jeunes voient l’Eglise à travers l’hypocrisie des dirigeants de l’Eglise et ainsi ils ignorent leurs enseignements.
Enlevez le facteur distraction. Je reconnais que les pasteurs ont à faire avec beaucoup de pressions différentes. Les responsabilités financières mettent une énorme pression de faire entrer de nouvelles âmes rapidement tout en gardant ceux que vous avez déjà. La grande tentation est de se centrer sur la création d’expériences dans l’église, des expériences excitantes, dynamiques et divertissantes. Malheureusement, souvent ces expériences sont réalisées aux dépens de la prédication de la Parole de Dieu et de la communion avec le Seigneur. Quel est le résultat à long terme de ce choix à court terme ? Vous sacrifiez votre pertinence. Les étant nourri qu’avec des sucreries, leur faim est rarement satisfaite. Ils reviennent vite s’attendant à recevoir encore plus de sucre. Mais, au plus profond d’eux, ils veulent vraiment de la viande. Que faites-vous pour garder leur attention ? Vos messages perdent de la longueur et surtout de profondeur, mais gagnent en divertissement. Vous connaissez la suite. La Parole prend place à la dernière rangée. La fin n’est pas loin.
Passez le flambeau. Au lieu d’espérer que les adolescents vont revenir à l’église après leur graduation, pourquoi ne pas leur donner des responsabilités ? Soyons honnêtes, il y a beaucoup de choses que nous pouvons faire pour que nos églises deviennent plus pertinentes pour les jeunes de 20 ans. Personne ne sait faire cela mieux qu’eux-mêmes intuitivement. Je voudrais recommander une commission d’anciens pour marcher côte à côte avec les adolescents pour les conseiller, discipliner et équiper en tant que les nouveaux dirigeants de leur génération. Sans jamais entrer en compromis avec le monde, ils peuvent réinventer l’Eglise. Ils auront besoin d’un bon enseignement en apologétique pour pouvoir passer cette information aux générations futures. Nous étions à leur place il y a quelques décennies.

Oui, c’est certain, les temps désespérants demandent des actions désespérés. Et la situation de l’Eglise aujourd’hui est critique et son impact futur sur le monde n’est pas assuré. Mais la bonne chose c’est que les décisions et l’engagement de quelques-uns peuvent commencer le processus de guérison, arrêter l’épidémie et infuser une nouvelle vie et une nouvelle vitalité dans les vies de nos jeunes et ceux qui les suivent. Les parents, les éducateurs chrétiens, les pasteurs des jeunes et les pasteurs tiennent dans leurs mains le médicament qui peut apporter la guérison contre l’épidémie de l’apathie et le désengagement.

Sommes-nous prêts et voulons-nous administrer le « médicament » à ceux qui en ont grand besoin ?

Les pasteurs et les dirigeants chrétiens sont appelés à une noble œuvre, une œuvre que les Ecritures prennent au sérieux. 1 Timothée déclare : « Si quelqu’un aspire à la charge d’évêque, il désire une œuvre excellente. » C’est une grande responsabilité de conduire le corps de Christ.

L’Occident a perdu son âme chrétienne. Dans notre monde postchrétien nous ne pouvons pas nous permettre de négliger les nouvelles stratégies basées sur la prière et la direction de l’Esprit pour un changement vers le mieux à long terme. Et il y a énormément de travail à faire. Si nous ne faisons rien aujourd’hui, dans deux générations l’Eglise risque de disparaitre. L’épidémie continue de s’étendre et si rien n’est fait la disparition est certaine.

Mais, une autre vision existe. Considérons la possibilité d’une nouvelle réforme et un renouvellement complet de l’Eglise. Et si nos églises devenaient des assemblées d’individus qui défendent la Parole de Dieu et qui la vive ! Imaginez-vous le potentiel des chrétiens qui croient à la Parole de Dieu et qui évaluent leurs propres vies, leurs familles, leurs églises, et leurs pays et commencent stratégiquement de permettre à Dieu de les utiliser comme Il veut pour protéger le corps de Christ et pour toucher ceux qui ont quitté l’Eglise et ceux qui y entrent.
A travers toute l’histoire humaine, le cours des événements a été tourné à maintes reprises par ceux qui voient la réalité en face, qui discernent ce qui vient et qui sont prêts à donner leurs vies pour changer le cours du futur pour le bien de tous. L’Occident a perdu son âme chrétienne. Nous avons besoin de voir la réalité et agir bibliquement.
A nouveau, l’appel à la réforme est lancé. Dans un sens symbolique nous devons clouer les premiers onze chapitres de la Genèse sur les portes de nos églises, nos séminaires, nos facultés de théologie et nos collèges bibliques ; appeler l’Eglise en arrière vers la Parole de Dieu. Aujourd’hui l’Eglise a perdu l’autorité commençant dans la Genèse. C’est là que nous devons la rétablir. Quand l’Eglise revient vers l’autorité de la Parole de Dieu, elle sera le sel et la lumière pour influencer la culture avec la Parole et pour changer les cœurs et les intelligences, et par conséquent changer la culture.
« Que l’Eternel te bénisse, et qu’Il te garde ! Que l’Eternel fasse luire Sa face sur toi, et qu’Il t’accorde Sa grâce ! Que l’Eternel tourne Sa face vers toi, et qu’Il te donne la paix ! » (Nombres 6 : 24-26). Sans importance ce que le futur réserve pour nous, nos familles, nos églises et notre monde, que nous puissions avoir la joie de savoir que nous avons défendu Sa Parole et que nous L’avons vécue pour Sa gloire et pour ceux qu’Il s’est choisis.

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