Une guerre fait rage dans notre société — une vraie guerre. La guerre confronte le christianisme à l’humanisme mais nous devons nous réveiller pour nous rendre compte que c’est une lutte, au fond, entre le récit de la création et la théorie de l’évolution.

Ceci étant établi, il nous faut cependant nous souvenir que nos ennemis ne sont pas les humanistes ou les évolutionnistes eux-mêmes, mais les puissances des ténèbres qui les ont séduits. Nous devons faire preuve d’une attitude non-agressive envers les humanistes et les évolutionnistes, afin qu’ils voient en nous le fruit de l’Esprit — dans tout ce que nous disons, écrivons et faisons.

Lorsque les chrétiens comprennent la nature fondamentale de la guerre, ils comprennent bien mieux les raisons qui se cachent derrière les phénomènes de société. Ils parviennent également à mieux comprendre la société, ce qui leur permet de combattre sa philosophie antichrétienne d’autant plus efficacement. 


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Il n’y a pas si longtemps, le récit biblique de la création était à la base de notre société. La création était enseignée dans les universités et dans le système scolaire. Les gens envoyaient automatiquement leurs enfants à l’école du dimanche ou à d’autres réunions religieuses, pour qu’ils apprennent les principes absolus du christianisme. Même les non-chrétiens, dans leur ensemble, respectaient et obéissaient à ces lois basées sur la Bible. Les déviations sexuelles de tous ordres étaient sévèrement réprimées. Dans la plupart des cas, l’avortement était considéré comme un meurtre.

Que s’est-il donc passé ? Charles Darwin a fait pénétrer dans les esprits la théorie de l’évolution. (Il y a toujours eu des vues évolutionnistes pour s’opposer au récit authentique de la création. L’évolution n’a pas commencé avec Darwin; il en a simplement fait connaître une version partielle.) L’évolution était élevée au rang de science mais ce n’est pas une science — c’est un système de croyances concernant le passé. L’Eglise était prise à contre-pied car elle ne savait pas répondre à cette situation. Du fait que la plupart des gens ne comprenaient pas la vraie nature de la science, ils croyaient que l’évolution darwinienne était de la science. C’est ainsi que cette vue des origines commença à se répandre dans notre société.

L’évolution athée est un système de croyances niant l’existence de Dieu. Nous sommes le résultat du hasard. Nous n’appartenons à personne sauf à nous-mêmes. Les non-chrétiens acceptent facilement ce point de vue car la Bible dit que les hommes aiment les ténèbres plus que la lumière car leurs œuvres sont mauvaises (Jean 3 :19).

L’affrontement que nous voyons dans notre société à l’heure actuelle se fait entre le christianisme, basée sur la création (et donc des principes absolus) et la religion de l’humanisme avec sa base évolutionniste et sa moralité relative qui affirme que l’on peut faire n’importe quoi. Que pouvons-nous dire? Nous devons prêcher l’Evangile. Ceci signifie annoncer tout le conseil de Dieu pour s’assurer que Jésus-Christ reçoit la gloire qui Lui est due. Mais qu’est-ce que l’Evangile ? Beaucoup n’en comprennent pas toute la substance. Cet Evangile comprend donc :

1. Les enseignements de base : Jésus-Christ est le Créateur de l’homme; ce dernier se rebella contre Dieu et le péché entra dans le monde; Dieu plaça sur l’homme la malédiction de la mort.

2. La puissance de l’Evangile et ce qui est central à l’Evangile : Jésus-Christ, le Créateur, vint et souffrit la même malédiction de la mort sur une croix, avant de ressusciter d’entre les morts (ce qui démontre sa victoire sur la mort) ; tous ceux qui s’approchent de Lui en se repentant de leur péché (la rébellion) peuvent retrouver la parfaite relation d’amour avec Dieu, perdue dans le jardin d’Eden.

3. L’espérance de l’Evangile : toute la création souffre les effets du péché et l’univers perd son énergie peu à peu ; toutes choses seront restaurées (la consommation de toutes choses) lorsque Jésus-Christ reviendra pour compléter son œuvre de rédemption et de réconciliation (Colossiens 1; II Pierre 3).

Beaucoup de gens emploient 1 Corinthiens 15 pour définir l’Evangile. Ils disent que ces versets ne parlent que de la crucifixion et de la résurrection de Christ. Cependant, dans les versets 12-14, Paul écrit : “Or, si l’on prêche que Christ est ressuscité des morts, pourquoi quelques-uns parmi vous disent-ils qu’il n’y a pas de résurrection des morts ? S’il n’y a point de résurrection des morts, Christ non plus n’est pas ressuscité. Et si Christ n’est pas ressuscité, notre prédication est donc vaine, et votre foi aussi est vaine.” Autrement dit, Paul parle à ceux qui ne croient pas à la résurrection. Mais notez maintenant le raisonnement suivi par Paul. Au verset 21, il fait référence au livre de la Genèse pour expliquer l’origine du péché. “Car, puisque la mort est venue par un homme, c’est aussi par un homme qu’est venue la résurrection des morts.” Il donne ici la raison fondamentale pour laquelle Jésus-Christ est venu mourir sur la croix. Il est important de se rendre compte que l’Evangile englobe la création et l’entrée du péché dans les premiers êtres humains aussi bien que les autres éléments définis plus haut. Par conséquent, prêcher l’Evangile, sans dire que Christ est le Créateur et sans préciser à quel moment a eu lieu l’entrée du péché et de la mort, c’est annoncer un Evangile sans fondement. Prêcher un Evangile sans le message de Christ dans Sa crucifixion et Sa résurrection, c’est annoncer un Evangile sans puissance. Prêcher un Evangile sans le message du royaume à venir, c’est annoncer un Evangile sans espérance. Tous ces aspects constituent l’Evangile. Pour comprendre correctement le message de l’Evangile, nous devons en comprendre tous les aspects.

Méthodes d’évangélisation

Beaucoup de chrétiens estiment qu’il suffit de prêcher la mort de Christ pour nos péchés, le besoin de la repentance et l’acceptation de Christ comme Sauveur, laissant la suite aux soins de l’Esprit Saint. Cependant, il est évident que les évangélistes de l’Eglise primitive présentaient l’Evangile de différentes manières, selon les auditeurs qui se trouvaient devant eux. Les exemples abondent dans l’Evangile selon Jean et dans les Actes des Apôtres.

  • Jean 4 — Jésus utilisa l’approche de “l’eau vive” au puits.

  • Actes 2 — Pierre prit comme point de départ les phénomènes qui ont eu lieu le jour de la Pentecôte.

  • Actes 3 — Pierre employa la guérison de l’homme infirme pour parler de la puissance de Dieu.

  • Actes 7 — Etienne donna une leçon d’histoire au Sanhédrin.

  • Actes 13 — Paul prêcha dans la synagogue que Jésus était le Christ.

  • Actes 14 et 17 — Paul annonça le Dieu Créateur aux Gentils.

Sur tous les continents, le Seigneur a suscité des organisations dont le ministère est d’expliquer le créationnisme biblique afin de fournir cet outil nécessaire à l’évangélisation de notre société. Le Seigneur nous a donné un outil d’une puissance phénoménale qui doit être employé aujourd’hui — l’évangélisation créationniste. Nous croyons que la raison principale pour laquelle l’Eglise est relativement inefficace résulte d’une évangélisation mal adaptée. L’Eglise proclame le message du Christ et de la croix mais elle n’est pas aussi efficace qu’elle l’a été. Nous lisons aussi dans le Nouveau Testament (1 Corinthiens 1:23) que la prédication de la croix était une folie pour les païens (Grecs) mais seulement une pierre d’achoppement pour les Juifs. Nous devons apprendre une leçon du Nouveau Testament. En Actes 14 et 17, deux approches spécifiques nous sont données pour les Grecs. C’est une autre méthode que celle qui était utilisée pour les Juifs. Lorsque Paul alla chez les Grecs, il ne commença pas par prêcher Jésus-Christ et la croix. Il commença par leur parler du vrai Dieu, qui est le Créateur, avant d’aborder l’Evangile de Jésus-Christ. Les Grecs croyaient en une forme d’évolution et, à leurs yeux, il n’existait aucun Dieu Créateur qui ait de l’autorité sur eux.

Il n’y a que deux points de vue concernant la question des origines : la vue évolutionniste et la vue créationniste. Si l’on ne croit pas à un Etre infini qui a tout créé, il ne nous reste plus qu’à croire à une forme d’évolution.

En y réfléchissant, nous pouvons comprendre pourquoi Paul devait approcher les Grecs sur la base de la création. Ne croyant pas en un Dieu Créateur mais à une forme d’évolution, les Grecs avaient une fausse base et donc des pensées erronées concernant ce monde. Par conséquent, la prédication de la croix était une pure folie. Paul s’est rendu compte qu’avant de proclamer Jésus-Christ, il devait poser la base sur laquelle il pourrait bâtir le reste de l’Evangile. Donc, il a établi la création comme fondement et, à partir de là, Il a prêché le message de Jésus-Christ.

Lorsqu’il s’adressait aux Juifs, ce n’était pas avec le message de la création mais directement avec le message de Christ et de la croix. Les Juifs avaient déjà le bon fondement, car ils croyaient au Dieu Créateur. Leurs points de repère étaient déjà en place. Malgré cela, beaucoup refusaient d’accepter l’identité de Jésus.

De nos jours, il faut que l’Eglise se rende compte qu’elle se situe au sein d’une société qui, dans sa manière de penser, est plutôt “grecque” que “juive”. En réalité, même l’Eglise est davantage grecque que juive. Par le passé, le récit de la création étant une évidence dans la société, les gens étaient moins ignorants en ce qui concernait la doctrine chrétienne. En revanche, l’homme du vingt et unième siècle connaît très peu ces choses. Pour nos contemporains, l’évolution constitue l’une des plus grandes barrières à la réception de l’Evangile de Jésus-Christ.

Songeons qu’il y a des générations entières d’étudiants qui passent par un système d’instruction qui ne leur donne aucune notion biblique. Ils n’ont jamais entendu parler de la création, du déluge de Noé ou du message de la croix. Il est difficile de croire qu’il y a littéralement des millions de personnes dans notre société occidentale qui n’ont pas cet arrière-plan, mais cela devient de plus en plus évident.

Avant de proclamer efficacement le message de Christ, nous devons établir le fondement de la création sur lequel nous pourrons baser le reste de l’Evangile.

Permettez-moi d’insister sur ce point. La doctrine de la croix, quoique regardée comme absurde et sans puissance par les non-chrétiens, a plus de puissance et de sagesse que tout ce que l’homme a pu produire. La prédication de cette doctrine est le grand moyen du salut. A cet enseignement, tout autre complément est, soit préparatoire, soit subordonné. La doctrine de Christ crucifié produit des effets que seule la puissance divine peut accomplir. Par conséquent, lorsque je dis que nous devons commencer à partir du fondement de la création, je ne diminue en rien le message de la croix. Ce que j’essaie de démontrer, c’est qu’il faut suivre une méthode d’approche spécifique lorsque vous présentez le message de l’Evangile à certaines personnes. Leurs croyances peuvent constituer des barrières, les empêchant même d’écouter votre présentation de la croix.

Nous devrions peut-être revoir la méthode, répandue dans nos milieux chrétiens, qui consiste à donner des exemplaires du Nouveau Testament, des Psaumes et des Proverbes. Si nous dirigions nos interlocuteurs vers Genèse 1 à 11, aussi bien que vers des textes du Nouveau Testament, nous leur donnerions la base pour la présentation de l’Evangile, ainsi que l’a fait Paul en Actes 14 et 17. Nous croyons que ces textes seraient plus efficaces dans la vie de ceux qui les liraient – ils seraient plus disposés à accepter toute la Parole de Dieu comme véridique et inerrante.

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La barrière de l’évolution peut être vue aussi dans les pays musulmans. L’islam est une religion basée sur la création mais l’enseignement de l’évolution, dans les écoles publiques en Egypte, a eu pour effet le rejet total de cette religion par beaucoup de jeunes gens. Il est intéressant de noter qu’une autre religion basée sur la création a les mêmes problèmes avec l’évolution. Il devrait être encore plus évident pour les chrétiens que l’évolution constitue une barrière empêchant les gens de croire en un Dieu Créateur.

C’est le même problème dans les écoles publiques. Les élèves tenaient souvent les propos suivants : “Monsieur, comment pouvez-vous croire que la Bible est digne de confiance quand elle dit que Dieu a créé Adam et Eve ? Nous savons que ceci a été invalidé par la science.” Je crois que l’évolution est l’une des plus grandes barrières empêchant les gens de recevoir l’Evangile de Jésus-Christ. Beaucoup de gens, qui n’auraient jamais considéré l’Evangile auparavant, sont venus pour écouter le message du christianisme, une fois ces barrières enlevées.

Si le peuple de Dieu ne saisit pas l’outil de l’évangélisation créationniste pour agir, nous souffrirons des conséquences d’une méthode inefficace dans la proclamation de la vérité. Voici pourquoi le mouvement créationniste est si important de nos jours. Il traite du fondement sur lequel le christianisme est bâti, lequel fondement a été littéralement banni de notre société.

Lorsque les nouveaux convertis entrent dans une église, ils devraient être dirigés dans une étude du livre de la Genèse. Ils apprendraient exactement en quoi consiste le christianisme et les bases de toute la doctrine chrétienne. Il y a quelques résultats lorsque l’on prêche simplement le Christ et la croix dans la société d’aujourd’hui, du fait qu’il subsiste encore une base créationniste pour ce message. Mais, ce reste disparaît très rapidement et donc la réponse est bien moins percutante aujourd’hui qu’autrefois. Il est temps de nous réveiller et d’employer les outils que le Seigneur a pourvus afin d’évangéliser une société qui est devenue semblable à celle des anciens Grecs. Il est temps de restaurer les fondements du christianisme.

Le Seigneur ne nous a pas appelés seulement à détruire la barrière de l’évolution, mais aussi à restaurer le fondement de l’Evangile dans notre société. Si les églises se servaient de l’outil de l’évangélisation créationniste pour confronter la société, elles pourraient arrêter le flot de la philosophie humaniste, qui rend les nations plus païennes chaque jour.

Dans le numéro du jeudi, 15 avril 1982 du journal chrétien australien “New Life” (Vie Nouvelle), Josef Ton, autrefois le pasteur de la plus grande église baptiste de la Roumanie, actuellement en exil aux Etats-Unis a déclaré : “Je suis arrivé à la conclusion qu’il y a deux facteurs qui ont détruit le christianisme en Europe Occidentale. L’un d’eux est la théorie de l’évolution, et l’autre est la théologie libérale… La théologie libérale est tout simplement l’évolution appliquée à la Bible et à notre foi.”

Considérons aussi ce commentaire dans le livre : “Par leur sang : les martyrs chrétiens du 20ème siècle” (By Their Blood : The Christian Martyrs of the 20th Century) par James et Marti Helfley, pp. 49-50 : “Les nouvelles philosophies et théologies venant de l’Occident ont miné la confiance des Chinois dans le christianisme. Une vague de soi-disant missionnaires des principales dénominations protestantes est venue enseigner l’évolution et une vue naturaliste de la Bible. Les facultés méthodistes, presbytériennes, congrégationalistes et baptistes du nord en ont été particulièrement atteintes. Bertrand Russell est arrivé d’Angleterre en proclamant l’athéisme et le socialisme. Les livres destructeurs amenés par ces enseignants ont favorisé l’érosion du christianisme orthodoxe. Les intellectuels chinois instruits par ces missionnaires évangéliques libéraux ont été bien plus perméables aux doctrines du marxisme. L’évolution détruit l’Eglise et la société d’aujourd’hui et les chrétiens ont besoin d’y être sensibilisés.”

Semer et moissonner

Pensons à la parabole du semeur et de la semence (Matthieu 13 :3-23). Lorsque la semence est tombée sur un terrain pierreux et épineux, elle ne pouvait pas croître. Nous jetons la semence : l’Evangile. Elle tombe sur le terrain pierreux et épineux de la philosophie évolutionniste. L’Evangile a besoin d’une terre préparée. L’évangélisation créationniste nous permet de préparer le terrain pour que la bonne semence puisse être semée en vue d’une grande moisson. Imaginez ce qui se passerait si nos églises prenaient position pour le créationnisme dans notre société ! L’évangélisation créationniste est l’un des moyens par lequel nous pourrions voir un réveil.

Nous ne suggérons aucunement qu’un réveil véritable puisse être agencé en adoptant des stratégies humaines quelconques. Le réveil est essentiellement l’œuvre souveraine de Dieu qui déverse Son Esprit.

Mais l’histoire de l’Eglise rapporte que le mouvement divin dans ce domaine est en rapport avec la prière fidèle de Son peuple et la prédication de l’Evangile, honorant Dieu et Sa Parole. Notez la nature de “l’Evangile éternel” prêché par l’ange en Apocalypse 14:7 : “Craignez Dieu et donnez-lui gloire, car l’heure de son jugement est venue et adorez celui qui a fait le ciel, la terre, la mer et les sources d’eau.” Le corps de Christ peut-il s’attendre à un déversement de l’Esprit de Dieu en vue d’un réveil si nous tolérons et si nous faisons des compromis avec un système religieux (évolution) qui a été établi essentiellement pour refuser à Dieu la gloire et l’adoration qui lui sont dues en tant que Créateur, Juge et Rédempteur ?

Le ministère de la science créationniste a permis à beaucoup de gens, qui ne voulaient pas entendre l’Evangile, de se rendre compte que l’évolution n’est pas un fait scientifique prouvé. Ils ont entendu le message de la création et de la rédemption et ils ont donné leur vie à notre Seigneur Jésus-Christ. De nombreux chrétiens ont témoigné que leur foi dans les Ecritures a été restaurée. Au lieu de s’approcher de la Bible avec des doutes, ils savent qu’elle est vraiment la Parole de Dieu. Ils peuvent partager avec leurs voisins et amis les faits du christianisme sans se demander si l’on peut faire confiance à la Bible. Les yeux des chrétiens se sont aussi ouverts au fait que, pour comprendre le christianisme, ils doivent d’abord accepter le livre fondamental qu’est la Genèse.

Après m’avoir entendu prêcher sur ce sujet, le pasteur d’une église a informé cette dernière qu’il ne se rendait pas compte qu’il s’était trompé dans sa manière de combattre la philosophie humaniste. Il avouait n’avoir coupé que “le haut des mauvaises herbes”. Mais les mauvaises herbes repoussaient plus fort et plus haut qu’auparavant. Après avoir écouté le message sur l’évangélisation créationniste, il a compris que cela ne suffisait pas. Il fallait déraciner la plante. Le ministère créationniste est un ministère de labourage: labourer le terrain, enlever la barrière de l’évolution (se débarrasser des mauvaises herbes) et préparer la terre pour recevoir la bonne semence.