Les deux événements les plus importants dans l’histoire de l’univers sont, d’abord, la création surnaturelle et ensuite, la résurrection de son Créateur des morts. Les preuves pour chacun de ces événements, pour ceux qui sont ouverts aux preuves, sont écrasantes. Toutes les données scientifiques véridiques démontrent la création, et la résurrection est le fait historique le mieux prouvé. La Bible nous enseigne que ces deux événements sont absolument vrais, absolument importants et absolument reliés, et même pour ceux qui ne croient pas à la Bible, les preuves sont écrasantes. Ils peuvent les rejeter, mais ils ne peuvent pas les réfuter.

La Création est le fondement de toute vraie science et la Résurrection est le centre de toute vraie histoire. Sans la création nous n’existerons pas et sans la résurrection nous n’aurons aucun espoir de vie après la mort. Le fait merveilleux pourtant est que nous avons la vie et que par la foi au Créateur et Sa résurrection corporelle, nous avons aussi l’assurance d’une vie éternelle avec Lui dans les âges à venir.

De plus, chacun de ces deux événements est absolument nécessaire à l’autre. La création, envahie et saturée par la décomposition et la mort, sur la route vers le chaos ultime, ne peut être sauvée et renouvelée que si la mort est vaincue et que la vie est restaurée par son Créateur. La résurrection, en revanche, triomphant sur la mort et promettant une restauration ultime de la création parfaite, ne peut être accomplie que par le Créateur Lui-même. La création demande la résurrection et la résurrection demande le Créateur.
Considérons un instant ce que cela implique.

D’abord, cela prouve que Jésus-Christ est Dieu. Dieu seul pouvait vaincre la mort, car la loi de la mort a été imposée par Dieu au moment de la chute du premier homme (Romains 5 : 12-13).

Cela veut dire aussi que le Seigneur Jésus était le Créateur des cieux et de la terre. Seul le Créateur pouvait créer une nouvelle matière, comme Il l’a fait en multipliant le pain et les poissons ; ou une nouvelle énergie, comme quand Il marcha sur les eaux et comme Il arrêta le vent les vagues de la tempête avec une parole. La Bible, bien sûr, confirme clairement le fait qu’Il était le Créateur. « Toutes choses ont été faites par elle (la Parole) » et « « … le monde a été fait par elle » (Jean 1 : 3 et 10). « Car en Lui ont été créées toutes les choses qui sont dans les cieux et sur la terre… Tout a été créé par Lui et pour Lui » (Col. 1 : 16). Ce fait nous assure que tout ce qu’Il fait est bon et tout ce qu’Il dit est vrai. Quand Il, par exemple, disait se référant à la Genèse 1 : 27, que « au commencement de la création, Dieu fit l’homme et la femme » (Marc 10 : 6), nous pouvons être sûrs que la terre et l’univers ne sont pas âgés de milliards d’années, sans importance de l’abus uniformitarien des faits astronomiques et géologiques par les évolutionnistes.

Christ était présent, Il était là, car c’est Lui la Parole de Dieu créatrice et Il nous a dit que la race humaine date du début de la création et non pas de 15 milliards d’années après le commencement. Nous aura-t-Il menti ou induit en erreur délibérément ? Pensait-Il que nous ne pourrions jamais comprendre ou apprécier l’idée de milliards d’années de souffrance avant qu’Il ne se décide de créer l’homme et la femme pour communiquer avec Lui ? Une telle pensée parait tellement absurde et même blasphématoire.

Et il est juste que les Saintes Ecritures lient si souvent la création du monde avec la résurrection du Jésus-Christ. La création a eu lieu le premier jour de la semaine de création, et la résurrection aussi a eu lieu le premier jour de la semaine suivant la mort expiatoire du Christ pour la rédemption du monde.

La mort était rentrée pour la première fois dans la création parfaite de Dieu quand Adam commit le péché en mangeant le fruit défendu (Genèse 2 :16-17 ; 3 : 17-20 ; Romains 5 : 12)

« Mais maintenant, Christ est ressuscité des morts, Il est les prémices de ceux qui sont morts… Le dernier ennemi qui sera rendu à l’impuissance, c’est la mort. » (1 Cor. 15 : 20, 26)

Voilà pourquoi quand les cieux et la terre seront faits à nouveau, les éléments mêmes seront purgés des effets millénaires du péché, de la malédiction et de la désintégration, et « la mort ne sera plus » (Apoc. 21 : 4).

Le premier livre de la Parole de Dieu commence avec la création des cieux et de la terre, mais finit avec « un cercueil en Egypte » (Genèse 50 : 26). Le dernier livre de la Parole introduit Jésus-Christ comme « le premier-né des morts » (Apoc. 1 : 5) et fini avec « Je fais toutes choses nouvelles » (Apoc. 21 : 5).

Alors considérons ensemble trois aspects fondamentaux de la vie chrétienne qui peut être grandement fortifiée par une claire compréhension et une large application de ces deux faits liés ensemble : la création et la résurrection.

L’assurance chrétienne

Dans notre société dominée de part en part par l’incrédulité humaniste et par l’intimidation mondaine, les chrétiens ont besoin de plus qu’une simple sensiblerie subjective pour s’assurer que leur foi chrétienne dans la personne et l’œuvre de Jésus-Christ est vraie et réelle. Dans le grand « chapitre de la Résurrection », 1 Corinthiens 15, l’apôtre Paul cherche à convaincre, à assurer ces jeunes et charnels croyants en Corinthe de la validité authentique de l’Evangile chrétien, qui leur a été prêché et dans lequel ils avaient cru (versets 1 et 2). Il souligne l’importance capitale de la résurrection corporelle de Christ par l’écrasante vérification auprès des témoins oculaires de son historicité (versets 3 à 11) pour conclure ensuite que cela garantit la résurrection future de tous ceux qui « espèrent en Christ », la grande promesse de la foi chrétienne (versets 12 à 19).

Mais ce n’est pas tout. Il souligne encore plus que la résurrection de Christ fait beaucoup plus que de pourvoir à une vie future pour le croyant. Elle restaure l’état parfait perdu de l’homme, en renversant les conséquences du péché primordial d’Adam, elle réduit à l’impuissance tous les ennemis de Dieu et finalement elle détruit même la mort (versets 20 à 28). Cette grande promesse ne donne pas seulement l’assurance d’une vie éternelle, elle donne aussi la force de vivre une vie qui glorifie le Seigneur dans cette vie présente, en triomphant sur toute opposition et persécution, sachant que sans aucun doute il y a une meilleure vie qui nous attend (versets 29 à 34).

Ensuite, pour donner encore plus d’assurance, il lie tout le précédent à la toute puissance de Dieu de la création. Tous les aspects de la création sont traités : l’aspect biologique (v. 35 à 38), l’aspect physique (v. 39 à 41) et l’aspect humain (v. 42 à 49). Chaque création individuelle de Dieu a été dessinée et finie avec ses propres structures merveilleuses et son propre but spécial divin, « comme Il lui plait » (v. 38). Et puisque toutes sont différentes, aucune n’a pu « évoluer » d’une autre, et c’est pour cela que Dieu seul a été capable de les créer, et Dieu seul peut les préserver et leur redonner la vie. Tout comme Il a ressuscité Christ des morts, ainsi Il peut non seulement ressusciter, mais aussi transformer, purifier et immortaliser nos corps présents ainsi que toute la création « soumise à la vanité » (v. 50 à 57 ; Romains 8 : 18 à 23). Son exhortation finale est d’ « être inébranlables » dans notre foi et « de travailler de mieux en mieux à l’œuvre du Seigneur » dans l’assurance absolue que notre « travail ne sera pas en vain » (v. 58).

Réveil chrétien

Le grand besoin de l’Eglise aujourd’hui est le réveil – non pas de l’apostasie, de l’apathie et du compromis. Des églises apostâtes, niant les doctrines fondamentales chrétiennes, ne sont pas de vraies églises, mais des clubs socioreligieux dont les membres ont toujours besoin d’être sauvés. Il y a une multitude d’églises et de croyants authentiques, mais qui sont devenus neutres dans leur position chaque fois ils sont en face d’un sujet à controverse qui leur demande de choisir entre conformité et confrontation avec le système de ce monde qui les entoure.

Cette sorte d’églises est caractérisée par l’Eglise de Laodicée (Apoc. 3 : 14-22), la dernière des sept églises d’Apocalypse 2 et 3. Cette église représente une vraie église chrétienne avec son chandelier toujours en place (Apoc. 1 : 20 et 2 : 5), une église qui apparemment marche bien extérieurement, et qui « n’a besoin de rien » matériellement, mais une église qui est « tiède » et qui est spirituellement « misérable » (v. 15 à 17). De telles églises ont besoin d’un réveil urgent, non pas un réveil à une activité émotionnelle, mais un réveil de vérité et de substance réelle (v. 18), c’est-à-dire, de repentance (v. 19).

C’est très significatif que le Seigneur Jésus, en s’adressant à l’église de Laodicée, commence avec un accent sur la création et finit avec la résurrection et la consommation. Car ce sont les trois doctrines les plus fondamentales de toutes et par conséquent les doctrines les plus résistées par le monde et ainsi les doctrines sur lesquelles il y a la plus grande tentation de devenir « tiède ». Le Seigneur demande d’abord aux églises à Le reconnaître comme « l’Amen, le témoin fidèle et véritable, le principe de la création de Dieu » (v. 14). Et Il finit par leur rappeler que Sa résurrection et Son ascension leur donnent la seule assurance de leur future résurrection pour le royaume qui vient. « Celui qui vaincra, Je le ferai asseoir avec Moi sur Mon trône, comme Moi J’ai vaincu et Me suis assis avec Mon Père sur Son trône. » (v. 20). Il est grand temps pour l’Eglise de Christ d’aujourd’hui, qui met l’accent avant tout sur la spiritualité introspective et la vie soi-disant abondante, à revenir en arrière vers la compréhension et la proclamation des doctrines de base de la création et de la résurrection.

Le témoignage chrétien

Quand un chrétien a l’assurance de son propre salut, étant motivé par rapport aux buts éternels de Dieu, c’est sa responsabilité d’être un témoin auprès des autres qui ont besoin du salut là où il se trouve, selon les moyens qu’il a à sa disposition et selon la sagesse que Dieu lui a donnée.

Sans doute le plus grand témoin chrétien était l’apôtre Paul et son exemple mérite d’être étudié et suivi. C’est très significatif que Paul commençait toujours là, où son auditoire y était déjà, avec leur propre compréhension de Dieu et de Ses projets. Quand ils connaissaient et croyaient déjà à l’Ancienne Alliance, il leur démontrait par les Ecritures que Christ était le Messie promis et de là il continuait vers la résurrection comme une preuve indiscutable. Mais quand son auditoire ne connaissait ni ne croyait les Ecritures, il commençait avec la preuve de Dieu dans la création, qu’ils avaient déformée en un polythéisme panthéiste. L’exemple classique est celui des philosophes grecs à Athènes (Actes 17 : 15-34). Notez ses paroles : « Ce que vous révérez sans le connaître, c’est ce que je vous annonce. Le Dieu qui a fait le monde et tout ce qui s’y trouve, étant le Seigneur du ciel et de la terre… Lui qui donne à tous la vie, la respiration, et toutes choses. » (Actes 17 : 23-25). Ensuite, en anticipation de la question normale de comment savoir lequel des « dieux » était vraiment le Dieu Créateur de toutes choses, l’apôtre souligne d’abord que le Créateur de tous les hommes doit aussi être le Juge de tous les hommes et que pour cela ils avaient besoin de se repentir et de revenir à Lui. « Car Il a fixé un jour où Il jugera le monde selon la justice, par l’homme qu’Il a désigné, ce dont Il a donné à tous une preuve certaine en le ressuscitant des morts. » (Actes 17 : 31).

Ce double témoignage – création, indiquant le fait de Dieu, et la résurrection, identifiant la personne de Dieu – constitue le témoignage irréfutable. Ainsi Dieu peut, en parfaite équité sur cette base, « annoncer à tous les hommes, en tous lieux, qu’ils ont à se repentir ». (v. 30). Et bien que la mort puisse vaincre tous les hommes, elle ne peut jamais s’imposer au Créateur de la vie et que personne de ceux qui croient dans la création ne peut jamais trébucher devant la résurrection. Comme Paul à défié le roi Agrippa : « Quoi ! Vous semble-t-il incroyable que Dieu ressuscite les morts ? » (Actes 26 : 8).

De la même façon, celui qui accepte le fait de la résurrection de Christ ne trébuchera jamais sur le récit divin de la création. Et pourtant, il semblerait qu’il y a une multitude de chrétiens compromis qui n’hésitent pas à croire à la résurrection du Seigneur, mais qui en même temps rejettent Son témoignage concernant la création. « Mais au commencement de la création, Dieu fit l’homme et la femme », a dit Jésus en Marc 10 : 6 se référant à la Genèse 1 : 27. Non pas après 15 à 20 milliards d’années d’histoire cosmique et 4,6 milliards d’histoire terrestre, mais au commencement de la création Dieu fit l’homme et la femme. Au fait, le but principal de la création de la terre était qu’elle devait être « donnée aux fils de l’homme » (Psaume 115 : 16). Comment un chrétien peut-il croire ce que le Seigneur a dit et en même temps rejeter les paroles de Moïse, dictées par le Seigneur Lui-même ?

« Car si vous croyiez Moïse, vous me croiriez aussi, parce qu’il a écrit à Mon sujet. Mais si vous ne croyez pas à ces écrits, comment croiriez-vous à Mes paroles ? » (Jean 5 : 46-47).

Le Seigneur Jésus a dit dans deux des grands passages de « Je suis » dans le livre de l’Apocalypse :

« Je suis l’Alpha et l’Omega, le commencement et la fin, dit le Seigneur Dieu, celui qui est, qui était, et qui vient, le Tout-Puissant. » (Apoc. 1 : 8).

Et aussi :

« Je suis le premier et le dernier, et le vivant. J’étais mort ; et voici, Je suis vivant aux siècles des siècles. Je tiens les clés de la mort et du séjour des morts. » (Apoc. 1 : 18).

Il est à la fois « avant toutes choses » et « le premier-né d’entre les morts » (Col. 1 : 17-18). Voilà pourquoi Il est « parfaitement capable de sauver ceux qui s’approchent de Dieu par Lui » (Héb. 7 : 25).

Création et résurrection se renforcent mutuellement

Nous reconnaissons avec raison Dieu comme le Créateur de toutes choses, mais nous devons nous souvenir que tandis que les trois personnes de la Divinité ont été impliquées, c’était Jésus-Christ, le Fils bien-aimé de Dieu en « qui nous avons la rédemption, le pardon des péchés » (Col. 1 : 13-14) qui a fait le travail car, « tout a été créé par Lui et pour Lui » (v. 16).

Sur la croix, le Seigneur Jésus abandonna volontairement Son esprit une fois que Son travail a été « accompli » (Jean 19 : 30). Trois jours après, dans le tombeau, Il a choisi de reprendre Sa vie. Comme Il l’a dit à Ses disciples « J’ai le pouvoir de la donner, et J’ai le pouvoir de la reprendre » (Jean 10 : 18) : une déclaration ridicule provenant de n’importe qui excepté par le Créateur. En tant que Créateur et Donneur de vie, Il a l’autorité de faire comme Il veut.

Certains pensent que ce n’est pas la peine de fournir des preuves ni pour la création, ni pour la résurrection, car les preuves vont annuler le besoin d’avoir la foi. Mais Christ a pensé autrement. Après Sa résurrection, Il apparut à Ses disciples. Thomas été absent la première fois et il a dit : « Si je ne vois dans ses mains la marque des clous (c’est-à-dire la preuve) … je ne croirai point ». (Jean 20 : 25). Huit jours plus tard, Jésus leur apparu de nouveau et Thomas été présent. « Avance ici ton doigt, et regarde mes mains (c’est-à-dire vient voir la preuve)… et ne sois pas incrédule, mais crois » (Jean 20 : 27).

Les preuves pour la création et pour la résurrection sont persuasives et réelles. Elles ne sont aucunement des substituts de la foi, mais elles montrent, à celui qui doute, la nature raisonnable de la foi, et elles donnent un élan au croyant afin de croître encore plus dans sa foi. Sans aucun doute, les deux plus grands « miracles » de tous les temps sont la Création de toutes choses en six jours et la Résurrection de Jésus-Christ des morts.

Que la création provienne de la main du Créateur « se voit comme à l’oeil nu », nous dit la Bible, et que nous sommes « inexcusables » si nous la rejetons (Rom. 1 : 20). De l’autre côté, le témoignage à la résurrection a été donné à une multitude de témoins auxquels « Il leur donna plusieurs preuves » (Actes 1 : 3). La présentation des preuves de ces deux miracles forme la colonne vertébrale de tout effort apologétique. C’est logique qu’ils soient reliés l’un à l’autre, attribués à la même source et demandant la même toute puissance.

Considérons d’abord la création de la vie – des plantes, des animaux, de l’homme. La vie possède une complexité incompréhensible à tous les niveaux. Le dessin intelligent s’étend à chaque partie et à la combinaison des parties dans la totalité. De plus, l’origine de chaque processus que la vie remplit dépasse de loin la portée des sources naturelles. L’image la plus claire étant fournie par le processus de reproduction où le résultat est l’émergence d’une nouvelle entité vivante. Il est absolument clair qu’un Créateur surnaturel est derrière tout cela.

Le sommet de la création de Dieu a été atteint quand « Dieu créa l’homme à Son image » (Genèse 1 : 27). Au début, « l’Eternel Dieu forma l’homme de la poussière de la terre », des mêmes éléments chimiques avec lesquels Il créa les plantes et les animaux, et alors « Il souffla dans ses narines un souffle de vie et l’homme devint une âme vivante » (Genèse 2 : 7). Les animaux ont aussi un souffle, mais, le « souffle de vie » de l’homme est venu directement de son Créateur.

La Résurrection et l’origine de la vie

Au moment de la Pâque nous nous réunissons autour la doctrine fondamentale chrétienne de la Résurrection. Sans la Résurrection le Christianisme est faux. La vérité que Jésus-Christ est ressuscité des morts met le Christianisme à part de tous les systèmes religieux.

Un grand nombre des religions dans le monde regardent en arrière vers le martyre de leur leader/fondateur. Aucune autre ne regarde vers un tombeau vide qui, une fois, a contenu Son corps. Uniquement dans le Christianisme le martyre est sorti du tombeau ayant ressuscité des morts.

De plus, dans le Christianisme, Jésus-Christ est venu spécifiquement pour mourir, afin de payer pour la peine de mort qu’Il, personnellement, ne devait pas. Il avait prédit Sa mort, Il s’est soumis à sa brutalité et même Il abandonna Son Esprit quand tout a été accompli. Mais Il avait aussi prédit Sa Résurrection, et après trois jours Il a remis Son Esprit dans Son corps meurtri et est revenu à la vie ! Depuis, Il vit éternellement et Il offre la vie éternelle à ceux pour qui Il est mort.

Dans la religion moderne de l’évolution naturaliste, la résurrection des morts est impossible. Une seule fois, nous disent-ils, les éléments chimiques morts se sont réveillés à la vie pour finalement aboutir à nous. Mais même les évolutionnistes reconnaissent que la génération spontanée de la vie est impossible et bien qu’elle ait été dûment réfutée, ils y croient toujours. Mais il faut se rendre compte qu’il faut un Créateur pour avoir vie.

Dans le Christianisme, le Créateur est identifié en Jésus-Christ. Le même qui est mort sur la croix du Calvaire a créé la vie au commencement. Ainsi, seul Lui avait la puissance et l’autorité de reprendre Sa vie.

Le Créateur Tout-puissant, le sacrifice parfait, et le Seigneur ressuscité est reconnu dans le Christianisme comme le Fils-même de Dieu. Volontairement, Il a mis à côté certains aspects de Sa gloire, Il a pris sur Lui-même la forme de l’homme créé, Il mourut pour payer notre dette et gagna la victoire totale sur le péché et la mort qui avait, temporairement, tordu sa parfaite création.

Ainsi, la résurrection met à part le Christianisme de toutes les religions non chrétiennes. Le fait que le Ressuscité est le Créateur Lui-même, met à part le vrai Christianisme des sectes pseudo-chrétiennes qui nient Sa divinité. Cette énigme culmine souvent dans un clash décisif où le chrétien est forcé de choisir entre la réinterprétation de la Genèse (selon l’interprétation courante humaine de la science) et la rééxamination des déclarations scientifiques (selon l’enseignement évident de la Genèse).

Il n’existe peut être pas une menace plus grande pour la véracité des Ecritures que les déclarations des scientifiques modernes concernant l’âge de la terre avec leurs milliards d’années. Une fois qu’un chrétien cède sur ce point il est forcé de transformer radicalement le récit évident et simple de la semaine de la création en poésie ésotérique, mythe ou fiction. Alors le glissement vers le bas est amorcé et on arrive aux « discours vains et profanes, et les disputes de la fausse science » (1 Timothée 6 : 20). Ce qui arrache la foi simple dans la Parole infaillible de Dieu et amène le chrétien à se confier aux dernières interprétations, toujours changeantes, de la « science ». Et dans beaucoup de cas tragiques cela mène vers l’abandon pur et simple de la foi chrétienne.

Nous restons fidèlement, pleinement, et nullement intimidés, convaincus de l’autorité ultime de la Parole de Dieu. Dans la mesure dont le Seigneur nous permet de continuer à découvrir des preuves scientifiques concordantes avec Sa Parole, nous continuerons à les mettre à la lumière et à créer des ressources et à les mettre à la disposition de l’Eglise pour fortifier la foi chrétienne et d’en équiper les saints afin de glorifier Son nom !