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Si le Christianisme ne prend pas la Genèse 1 très sérieusement et littéralement, il est suicidaire ! Le fondement de sa foi, dans ce cas, est sapé efficacement, et toutes les déclarations de l’église concernant sa foi sont réduites et dévolues.

La source des choses est extrêmement importante. Si le Dieu trinitaire, par Ses actions justes et souveraines, a créé toutes choses, alors toutes choses sont dérivées de Ses actes, dépendent de Son Etre et sont sujettes à Son gouvernement exclusif et à Sa prédétermination. Si Dieu est le Créateur, Il est aussi Le Législateur et Celui qui détermine toutes choses.

Si l’univers était « créé » par accident, apparu de rien, alors rien de l’extérieur de l’univers ne peut le déterminer. Toute possibilité de n’importe quelle détermination dans l’univers doit venir de cet univers. Si l’origine des choses est de l’intérieur de l’univers, alors le contrôle de toutes choses doit venir de quelque chose de l’intérieur de cet univers. Cette foi mène les hommes à jouer à Dieu, aux tentatives de contrôler l’« évolution », à une foi d’un état mondial qui contrôle toutes choses, et à une foi religieuse dans la puissance du « temps » et du « processus ».

L’évolutionnisme est la croyance qui viole une variété de concepts scientifiques. Il présuppose une génération spontanée, l’émergence de quelque chose à partir de rien, des changements comme par exemple, des non yeux devenir des yeux, et ainsi de suite. A la place des actes créatifs de Dieu, il substitut le temps et le processus et les habille avec des pouvoirs divins. Sans savoir comment, des bouillonnements ineptes de processus pendant des milliards d’années, produisent des miracles. On ne sait pas pourquoi, à partir du rien complet, un atome unique a été pondu, et cet atome avait toute la potentialité de l’univers ; en bref, il avait tous les pouvoirs divins ! L’évolution demande une foi dans les miracles beaucoup plus grande que tout ce qui est mentionné dans la Bible ! Ce n’est pas seulement la foi de ceux qui haïssent Dieu, c’est aussi la foi de ceux qui ont des prémisses philosophiques entièrement irrationnelles.

Le problème du processus contre acte et la différence entre les deux, est énorme. Si la source de l’être est le processus, alors des choses très importantes découlent nécessairement de ce fait. L’origine du processus est dans un rien ultime, puis en chaos duquel le cosmos a évolué.

Avec une telle prémisse, la source du pouvoir doit venir d’en bas. Les savants anti-chrétiens soulignent constamment les jugements des sorciers dans l’histoire du Christianisme. Mais, ils oublient que ses jugements sont apparus avec la Renaissance et son humanisme. Ils étaient le produit de la foi renouvelée dans le pouvoir d’en bas. La pensée chrétienne fidèle aux Ecritures voit le pouvoir, qui dans le monde chrétien est essentiellement grâce, comme venant d’en haut, de Dieu trinitaire. L’homme doit lever la tête pour chercher la source de la grâce, de la miséricorde, de l’amour, du pouvoir… Une telle foi regardera logiquement tout pouvoir venant d’en bas comme impotent et prédestiné à la destruction. Une foi puissante dans la création par le Dieu trinitaire en six jours va regarder tout pouvoir, autre que dérivé de Dieu, limité et totalement circonscrite par le décret divin de la prédestination. Ce n’est pas le processus naturel qui détermine toutes choses, mais le Dieu trinitaire. Rien ne peut arriver en dehors de la volonté de Dieu et de Sa détermination. Les saisons, le temps, et toute autre chose Le servent. Selon le prophète Zacharie : « De Lui sortira l’angle, de Lui sortira le clou, de Lui l’arc de guerre ; de Lui sortiront tous les chefs ensemble. » (Zacharie 10 : 4).

Tandis que l’immédiate référence de ce texte est le but messianique de Dieu dans et à travers Israël, cela veut dire aussi que le plan et la prédestination divins incluent et limitent toutes choses. Et la foi dans la prédestination ne peut durer longtemps sans un strict créationnisme.

Le problème est du processus contre acte. Notre choix est important. Si la vérité est dans le processus, alors la puissance et la grâce viennent d’en bas. Sans surprise, la culture de l’évolutionnisme a amené le renouvellement de l’occultisme et de la magie. La magie est la croyance que la puissance réside dans le monde naturel et qu’il est possible de la contrôler par l’homme. Les sciences non-bibliques sont profondément liées à la magie et représentent des versions très sophistiquées de la magie. La magie est la recherche d’une puissance sans loi. Quand les généticiens parlent d’ingénierie génétique, leurs idées sont souvent liées plus à la magie qu’à la médecine.

Mais si vous reconnaissez Dieu en tant que Créateur, alors pour nous la source de la puissance, de la grâce, de la loi et de la morale, vient d’en haut. L’éthique de situation devienne mauvaise : c’est une tentative de jouer dieu. La vertu pour nous, dans le sens de la force et de la moralité, vient de Dieu seul. Une prémisse et une foi évolutionnistes voudront dire que nous cherchons la vertu d’en bas. Très logiques avec eux-mêmes, les évolutionnistes voient le criminel comme un pionnier évolutionniste. Ils voient d’abord le criminel comme une force potentielle car il vient d’en bas, et puis comme l’avant-garde du future évolutionniste car il défi l’ordre existant. Voilà pourquoi aujourd’hui la « justice » s’intéresse au criminel et laisse la victime se débrouiller toute seule.

Si la vertu et la puissance viennent d’en bas, alors dans des termes pratiques, l’évolutionniste favorisera toujours ceux qui sont socialement « d’en bas ». Il voit la vertu chez le criminel, chez les SDF, chez les gens du « ghetto » et il va travailler pour les « droits » des criminels, des féministes et ainsi de suite.

Le résultat est la religion de la révolution. Les révolutions, normalement l’œuvre des intellectuels anti-chrétiens, sont faites au nom du peuple, ce qui veut dire au nom de ceux qui sont au plus bas de l’échelle sociale. Car ils sont supposés incarner la vertu, qui doit venir d’en bas. La vertu pour les révolutionnaires se trouve au fond, dans le chaos, et la révolution établit le chaos pour détruire l’ancien ordre et tous ceux qui en font partie. Des meurtres de masse deviennent la vertu. Le mot purger avant la révolution française voulait dire laver le contenu intestinal ; depuis ce mot à gagner une nouvelle signification : éliminer des groupes jugés indésirables ou dangereux, les citoyens honorables, les capitalistes et les chrétiens.

Des révolutions et des purges sont inévitables dans un ordre non chrétien : leur foi les réclame. De tels meurtres de masse idiots ne peuvent être éliminés à moins que le créationnisme ne remplace l’évolutionnisme. Nous ne pouvons pas comprendre le 20e siècle à moins que nous reconnaissions la grande influence de Darwin sur des hommes comme Marx, Freud, Nietzsche, Lénine, Staline, Trotsky, Hitler, Mao, Dewey, Roosevelt, Mussolini, Churchill et tous les autres monstres politiques. La revitalisation de la société pour l’évolutionniste doit venir d’en bas, de la révolution, du chaos et de l’anarchie. Les bouleversements du 20e siècle sont les produits logiques de Rousseau, Hegel et Darwin, qui avaient idéalisé et intronisé la puissance d’en bas. C’est l’intégration logique vers le bas dans le vide. La vision de Dieu a été remplacée par la vision du chaos et par l’intégration vers le bas dans le vide.
La Genèse 1 définit Dieu en tant que Créateur, les versets 26 à 28 du même chapitre définissent l’homme créé à l’image de Dieu. La définition de l’homme est la définition de sa vie. Il est très dangereux d’ignorer ce fait. Les gens de nos jours ne se voient plus comme des créatures de Dieu, portant Son image, ils se voient dans les termes darwiniens.

Définir l’homme comme « singe évolué » est de le déshabiller de son humanité. Le définir comme une créature portant l’image de Dieu, mais tombé, est à la fois souligner sa grande potentialité, mais aussi sa grande dépravation en dehors de Christ. Tout comme Adam, qui définit l’humanité ancienne de l’homme tombé, ainsi Jésus-Christ, dans Sa parfaite humanité sans péché, définit le but de l’homme racheté.

Le premier chapitre de la Genèse décrit clairement la création de l’homme comme un acte souverain de Dieu. Selon Ephésiens 2 : 8 : « Car c’est par la grâce que vous êtes sauvés, par le moyen de la foi. Et cela ne vient pas de vous, c’est le don de Dieu. » Aujourd’hui les gens sont tellement endoctrinés aux processus évolutionnistes qu’ils ne voient leur futur que dans ces termes. Croissance et processus sont des termes très proches et sont souvent utilisés de façon interchangeable, pourtant ils ne sont pas pareils. Croissance implique la vie et le développement, tandis que processus implique des changements mécaniques stupides qui peuvent inclure la mort et la décomposition. Le processus tend à éliminer la puissance de Dieu et Sa grâce, ainsi que l’activité réfléchie humaine. Il voit le futur dans des termes darwiniens, comme un lent changement, pas comme l’œuvre de Dieu dans l’histoire. Il voit les changements possibles dans l’histoire dans des termes purement biologiques ou mécaniques. Par exemple, la croyance que, comme les organismes, les cultures fleurissent et se décomposent, ou qu’un hypothétique balancier mécanique va apporter des renversements sociaux. Le processus est l’antithèse de la foi et de la pensée bibliques.

Non seulement cette pensée pervertie darwinienne a infecté la sociologie et la psychologie, mais nous avons aujourd’hui des théologies du processus. Une fois que le créationnisme est rejeté, le processus remplace la grâce en théologie et dans la vie. Une psychologie humaniste pastorale remplace la cure d’âme biblique.

La création doit être vue comme l’acte personnel de Dieu trinitaire et non pas comme un processus naturel. Bien que le processus et la révolution semblent être contradictoires, ils sont reliés. Les deux présupposent la puissance d’en bas, leurs prémisses sont identiques, la seule différence étant dans la façon de faire.

La doctrine biblique de la création déclare que l’acte et la puissance créatives viennent d’en haut, de Dieu. Nous devons donc regarder à Dieu pour tout ce qui suit. Dieu a vu Sa création comme « très bonne » (Genèse 1 : 31), et le désordre qui a suivi s’est produit car l’homme chercha à déplacer la motivation et la puissance sur lui-même (Genèse 3 : 1-5).

Les prémisses fondamentales d’une pensée saine se trouvent dans la Genèse 1. Négliger ce chapitre comme fondement pour la vie et la théologie est de créer une fausse religion. Avant l’univers et avant l’homme, il y a Dieu. Pour comprendre l’homme et l’univers, nous devons regarder à Dieu et à Sa Parole infaillible.