Des substances chimiques inorganiques seront-elles capables de produire la vie par hasard ? C’est ce que la science humaniste présuppose. Les premières expériences de l’homo scientificus sur le sujet, utilisèrent une atmosphère appelée réductrice, ne contenant que du méthane (CH4), du gaz ammoniac (NH3), de l’hydrogène (H2) et de la vapeur d’eau (H2O) par contraste avec l’atmosphère oxydante actuelle, qui contient, elle, de l’oxygène (O2), du dioxyde de carbone (CO2), de l’azote (N2) et de la vapeur d’eau (H2O). On pensait qu’une telle composition réductrice atmosphérique était la plus favorable à la formation de la première cellule.Trois scientifiques se partagent le palmarès des expériences inutiles et inutilisables dans la lutte évolutionniste contre la réalité de la vie.

L’ORIGINE DE LA VIE

 

Louis Boné

 

« Je Te loue de ce que je suis une créature si merveilleuse. Tes œuvres sont admirables, et mon âme le reconnaît bien. »

(Psaumes 139 : 14)

 

« En effet, les perfections invisibles de Dieu, Sa puissance éternelle et Sa divinité, se voient comme à l’œil nu, depuis la Création du monde, quand on les considère dans Ses ouvrages. »

(Romains 1 : 20)

 

« … dans nos expériences scientifiques, les molécules complexes, comme les protéines, n’arrivent pas spontanément, même pas par étapes. Et toutes les formes de vie connues aujourd’hui dépendent des protéines. »

(Dr. N. W. Pirie)

 

« Les variations de chromosomes chez les animaux ne correspondent pas aux prédictions basées sur la théorie de l’évolution. Il n’y a absolument aucun exemple d’accroissement du nombre de chromosomes, du moins complexe vers le plus complexe, et ceci devrait avoir lieu si l’évolution était vraie… De plus, le matériel héréditaire dans les gênes des chromosomes montre une grande variation, les grenouilles ayant un plus grand matériel génétique que l’homme; ce qui contredit la théorie de l’évolution. Le darwinisme est plus illogique que biologique. »

(Dr. John Moore)

 

« Comme nos besoins sont à l’origine de nos inventions, ainsi notre ignorance est à l’origine de nos superstitions. »

(L. C. Boné)

 

La Création et l’évolution, entre les deux, épuisent toutes les explications possibles sur l’origine des organismes vivants. Soit, ils sont apparus sur la terre entièrement développés, soit pas. Si non, des espèces préexistantes ont dû évoluer par quelque processus de modification. S’ils apparaissent dans un état entièrement développé, alors ils ont dû être créés par une intelligence toute puissante. »

(D. J. Futuyma, Science on Trial, 1983, p. 197)

 

« Finalement, il n’y a qu’une seule attitude possible comme je vient de le démontrer: elle consiste dans l’affirmation que l’intelligence vient avant la vie. Beaucoup de gens vont dire que ce n’est pas de la science, que c’est de la philosophie. Mais la seule chose dans laquelle je suis intéressé ce sont les faits, et cette conclusion vient de l’analyse et de l’observation des faits. »

(G. Salet, Hasard et Certitude : Le Transformisme

devant la Biologie Actuelle, 1973, p. 331)

 

« La seule alternative à une forme de génération spontanée est la foi dans la Création surnaturelle. »

(George Wald)

 

« En général, nous ne trouvons aucune preuve, dans la distribution sédimentaire du carbone, du soufre, de l’uranium ou du fer, qu’une atmosphère sans oxygène a jamais existé pendant la durée de l’histoire géologique préservée dans les roches sédimentaires. »

(E. Dimroth et M. M. Kimberley, 1976)

 

« Quelle est la preuve d’une atmosphère primitive de méthane et d’ammoniac sur la terre ? La réponse est qu’il n’y a aucune preuve pour, mais beaucoup de preuves contre. »

(Philip H. Abelson, 1966)

 

« En s’attaquant à l’origine du système de traduction, la théorie de l’évolution semble avoir atteint sa pierre d’achoppement. Le problème est, en effet, en essence insoluble dans le cadre de nos connaissances biochimiques actuelles. »

(M. Denton, L’évolution : une théorie en crise)

 

« Un honnête homme armé de tout le savoir dont nous disposons actuellement ne pourrait pas aboutir à une autre conclusion : dans un sens, l’origine de la vie apparaît presque aujourd’hui comme un miracle, tant sont nombreuses les conditions qu’il aurait fallu satisfaire pour la mettre en marche. »

(Francis Crick, cité par Robert W. Smith en Omaha World-Herald du 19 avril 1998, p. 35a)

 

Voilà ce que dit la Bible, en peu de mots, sur l’origine de la vie sur la terre. Et la science ne reste pas beaucoup en arrière pour reconnaître pratiquement la même chose. Puisque personne n’était présent « au commencement », personne ne peut dire avec assurance comment tout a commencé. Seul le Créateur peut parler avec autorité sur ce sujet, l’homme ne peut faire que des suppositions.

 

Des substances chimiques inorganiques seront-elles capables de produire la vie par hasard ? C’est ce que la science humaniste présuppose.

Les premières expériences de l’homo scientificus sur le sujet, utilisèrent une atmosphère appelée réductrice, ne contenant que du méthane (CH4), du gaz ammoniac (NH3), de l’hydrogène (H2) et de la vapeur d’eau (H2O) par contraste avec l’atmosphère oxydante actuelle, qui contient, elle, de l’oxygène (O2), du dioxyde de carbone (CO2), de l’azote (N2) et de la vapeur d’eau (H2O). On pensait qu’une telle composition réductrice atmosphérique était la plus favorable à la formation de la première cellule.

Trois scientifiques se partagent le palmarès des expériences inutiles et inutilisables dans la lutte évolutionniste contre la réalité de la vie.

L’expérience la plus connue est celle de Stanley Miller. Son expérience fut conduite dans l’appareil qui porte son nom. Une partie essentielle et indispensable de son appareil était une trappe à froid pour orienter la réaction dans la bonne direction et pour permettre de récupérer les produits volatiles formés dans le réacteur. Dans cet appareil, des décharges électriques étaient produites au moyen d’un mélange très particulier de réactifs qui étaient chauffés afin de provoquer la formation de molécules d’intérêt biologique (des acides aminés). Si ces molécules n’étaient pas retirées de suite du réacteur dans la trappe à froid, elles seraient détruites au fur et à mesure de leur formation.

Il y a donc plusieurs conditions préalables à la formation de molécules (nous ne parlons pas de la vie, on est très, très loin de là) dans cet appareil. Est-ce qu’on peut trouver un tel appareil dans la nature, qui se serait auto-créé ? La réponse est nécessairement non. Est-ce que l’atmosphère au commencement du temps était vraiment réductrice ? Il n’y a aucune preuve géologique qui puisse le prouver, tout prouve le contraire. Il en est de même pour l’existence de la soupe primitive (pré biotique). En revanche, le résultat d’expériences faites eu cours de la mission Apollo XVI indique qu’un nouveau modèle, oxydant, doit être utilisé[1]. Mais si l’oxygène libre (O2) était déjà présent, le modèle qui exige une atmosphère réductrice est rendu nul. Par ailleurs, si le chimiste n’est pas présent pendant toute la durée de l’expérience et ne conduit pas l’expérience, rien ne peut arriver. D’où la présence nécessaire d’une intelligence qui dirige l’expérience. Aucun progrès ne sera possible non plus si les produits de ces réactions sont séparés de leur source d’énergie.  

 

dessinExperience_OrigineVie

 

Le deuxième scientifique sur la liste est Oparin, Aleksandr Ivanovitch. Il pensait que son hypothèse des coacervats pouvait aboutit à la production de la vie. Les coacervats[2] sont des phospholipides qui se présentent comme des gouttes grasses dans un bol de soupe. Son idée était que ces globules, en se groupant, forment des molécules de plus en plus grandes, qui, enfin, parviennent à constituer la première cellule. Le seul problème avec ce programme est que les coacervats sont instables. De plus ils sont sensibles aux impuretés de toutes sortes, les absorbant avec la même facilité que les substances désirables. Cela conduit bien évidemment à la destruction  de l’ordre chimique nécessaire à la survie de la cellule. Le mince film qui entoure le coacervat (sa peau) est tellement fragile, que son utilisation en tant que modèle des origines de la vie devient extrêmement douteuse.

 

La troisième expérience est celle de Sidney Fox. Des molécules ressemblant à des protéines furent produites par chauffage d’acides aminés purs en milieu sec pendant plusieurs heures (entre 150 et 180°C). Il supposa que c’étaient les conditions dans lesquelles la vie était apparue au flanc d’un volcan. En dissolvant le produit dans de l’eau chaude, il observa la formation de microsphères, qui semblaient bourgeonner et croître. Il les appela proténoïdes.

On sait que des acides aminés secs et purs ne se trouvent que dans les laboratoires et qu’un chauffage prolongé détruit les acides aminés. En considérant qu’en outre, les volcans sont des endroits humides, il est clair qu’il est impossible de trouver des endroits secs restant secs pendant six heures  autour des volcans. Toutes ces conditions préliminaires pour une réussite de cette expérience dans la nature étant impossibles, cette hypothèse ne permet pas, non plus, de réunir les conditions chimiques nécessaires à la formation de la première cellule.

Nous savons que la complexité, les exigences et l’organisation des systèmes vivants constituent des conditions beaucoup trop prohibitives pour que l’on puisse dire que la vie est apparue par hasard. L’ingérence d’une intelligence supérieure est nécessaire pour un tel événement. Ces trois conditions exigent aussi un plan créateur provenant d’une activité intelligente.

La synthèse fortuite de molécules organiques n’aboutit pas à la formation d’ensembles fonctionnels : aucune apparition spontanée d’information n’a jamais été observée. Toutes ces expériences de « création de la vie » en laboratoire conduites de nos jours par les évolutionnistes ne prouvent rien et ne marchent pas : elles ne permettent pas de conclure que la vie a émergé à partir de la non-vie.

 

Mais un nombre beaucoup plus important de conditions doivent être remplies pour que l’on puisse s’approcher de la vie. Les protéines se composent d’acides aminés, et les acides aminés sont formés de molécules asymétriques (chirales). Il existe des molécules lévogyres et des molécules dextrogyres, suivant leur structure chimique. Une molécule lévogyre (gauche) et une molécule dextrogyre (droite) ont des formes qui sont l’image l’une de l’autre dans un miroir. Cette propriété s’appelle chiralité. Le fait le plus important pour nous est que toutes les molécules d’acides aminés des organismes vivants sont du type gauche. La présence d’une seule molécule droite est suffisante pour mettre fin au processus vital !

Les molécules synthétisées par Miller ne sont pas toutes des molécules lévogyres, mais appartiennent aux configurations gauche et droite en proportions égales. Cela implique que le hasard combiné aux propriétés chimiques de la matière ne saurait jamais produire la vie !

Un aspect supplémentaire du même problème est la caractéristique des sucres. Les sucres constituent l’une des sources d’énergie de tout organisme vivant et leur importance est tout à fait spécifique en ce qui concerne la constitution de la molécule d’ADN. Les sucres que l’on trouve dans un organisme vivant sont uniquement des molécules dextrogyres! Si une seule molécule de sucre lévogyre paraissait dans la chaîne moléculaire, elle détruirait définitivement l’utilité biologique de ce sucre ! Pour la marche normale du système vivant, il nous faut donc des molécules d’acides aminés exclusivement lévogyres et des molécules de sucre exclusivement dextrogyres, sinon la vie sera irrémédiablement détruite. Quel ordre et quelle perfection ! Comment est-il possible de croire que tout cela n’est que le résultat du hasard ?

La vie de tous les systèmes organiques dès leur début exige l’action conjointe d’acides aminés et de sucres. Et comme nous venons de le voir, ces acides aminés et ces sucres sont très spécifiques. Aucun écart n’est permis.

 

La matière vivante correspond à une configuration chimique dont la réalisation a une probabilité pratiquement nulle. Les biochimistes qui manipulent les substances bioorganiques les conservent normalement sur de la glace et les traitent délicatement pour éviter leur dégradation. L’une des substances les plus dangereuses à cet égard est l’oxygène qui, en les modifiant, les rend inutilisables. C’est pourquoi les évolutionnistes insistent encore et toujours, malgré toutes les expériences et données scientifiques contraires, sur une atmosphère réductrice présente sur la terre à l’origine.

La matière vivante correspond à une configuration chimique dont la réalisation a une probabilité pratiquement nulle. Les biochimistes qui manipulent les substances bioorganiques les conservent normalement sur de la glace et les traitent délicatement pour éviter leur dégradation. L’une des substances les plus dangereuses à cet égard est l’oxygène qui, en les modifiant, les rend inutilisables. C’est pourquoi les évolutionnistes insistent encore et toujours, malgré toutes les expériences et données scientifiques contraires, sur une atmosphère réductrice présente sur la terre à l’origine.

Comment l’homme peut-il imaginer l’inexplicable : l’impossible transition entre la matière inanimée et la vie ? La matière vivante se caractérise par sa faculté unique à croître, à se diviser et à donner naissance à une matière fille identique. La biologie possède un axiome qui affirme que « seule la vie engendre la vie », c’est-à-dire qu’il n’y a aucune place pour une « génération spontanée ». Depuis la découverte des microorganismes, c’est une question réglée définitivement pour le biologiste. Mais si la vie ne peut provenir que de la vie, alors quel a été l’origine des premières formes de vie ? La plus ancienne et la meilleure réponse que l’on puisse trouver se trouve dans la Bible : « Au commencement Dieu créa le ciel et la terre. » (Genèse 1:1). Mais comme cette explication est inacceptable pour ceux qui croient dans l’évolutionnisme, ils ont trouvé « beaucoup de détours ».

Leur version est la suivante : la terre « primordiale » aurait été enveloppée d’une atmosphère réductrice. L’interaction entre les rayons ultra-violets (UV) du soleil, les ondes de choc issues des tonnerres, les décharges électriques des éclairs et les gaz atmosphériques auraient produit des substances biologiques simples, telles les acides aminés.

Ensuite, les acides aminés se seraient condensés en bio-polymères sous l’effet de catalyseurs d’argile et d’une évaporation progressive. Les premières formes de vie seraient apparues quand les substances lipidiques auraient enveloppé des bio-polymères. Ces protocellules se seraient ensuite multipliées et auraient développé des propriétés nouvelles jusqu’à produire les microorganismes unicellulaires que nous connaissons aujourd’hui. Un véritable conte de fée!

Des restes fossilisés de microorganismes ont été soi-disant découverts dans les roches les plus anciennes du précambrien (3,5 milliards d’années et même avant). Qu’est-ce que cela prouve, si c’est vrai ? Que des formes de vie « simples » apparurent très tôt dans la colonne géologique évolutionniste, laissant « seulement » quelques centaines de millions d’années pour que la vie apparaisse à partir de la non-vie. Des mathématiciens, en se basant sur les lois des probabilités, ont calculé le temps requis pour que cela puisse se produire. D’après eux, même 10 milliards d’années (durée plus de deux fois plus longue que l’âge de la terre et du système solaire d’après la science en vigueur) n’y suffiraient pas !

Ayant toujours une hypothèse nouvelle construite à la va vite, ils raisonnèrent que si le hasard n’est pas la réponse, alors c’est que la matière elle-même doit posséder la capacité intrinsèque de s’exprimer en manifestant des structures vivantes. En deux mots, la matière est dieu. Quelle foi !

D’un autre côté, un fossé sépare la production dans un milieu vivant de petites substances essentielles, de la création de la vie. L’oxygène était exclu des expériences scientifiques sus mentionnées. En effet, en présence d’oxygène, aucune substance biologique ne peut être produite. D’où l’atmosphère réductrice qui constitue le « ground zero » de toutes les expériences évolutionnistes.

Il est cependant reconnu aujourd’hui que, au-dessus de la couche protectrice d’ozone, les rayons UV du soleil désintègrent la vapeur d’eau en hydrogène et en oxygène. L’hydrogène s’élève dans l’espace, l’oxygène, plus lourd, descend. Les savants ont estimé que durant l’évolution de la terre, selon le schéma évolutionniste bien sûr, la photodissociation de l’oxygène dans les couches supérieures de l’atmosphère aurait dû produire une quantité d’oxygène 32 fois supérieure à celle qui est présente actuellement. Des photographies de la terre, prises depuis la lune sur film sensible aux UV, ont révélé la présence d’un important nuage d’hydrogène s’élevant dans l’espace sur plus de 64.000 km. La couche d’ozone, sous-produit de l’oxygène atmosphérique, protège tous les organismes vivants de la terre des radiations UV stérilisants du soleil. Le bombardement constant de la surface de la terre par ces radiations stérilisantes constitue le plus grave problème d’une terre primordialement entourée d’une atmosphère sans oxygène. Sans oxygène, pas de protection, pas de couche d’ozone, pas de vie possible; avec oxygène : impossibilité absolue de formation fortuite de la vie. Impasse par excellence pour ceux qui croient au hasard créateur! De plus, des roches oxydées trouvées dans toutes les ères de la colonne géologique montrent que l’oxygène a toujours été présent sur la terre.

Il est impossible de donner une description naturelle convaincante de l’origine de la vie sur la terre sans le Créateur ! L’information biologique contenue dans les données génétiques absolument indispensable à la vie, doit forcément avoir une source, tout comme un livre a un auteur. Ce n’est pas un cyclone frappant dans mon ordinateur qui a pu écrire ces lignes. Les données génétiques d’une simple cellule de bactérie, si elles étaient représentées par des groupes de lettres, rempliraient un livre de milles pages. Et même si l’homme, un jour, réussissait à rassembler tous les ingrédients nécessaires pour former une cellule, il n’obtiendra qu’une cellule morte. Pendant le processus de regroupement, les catalyseurs biologiques créeraient nécessairement un rapport d’équilibre entre les petits métabolites, ce qui est l’équivalent de la mort. Non, la vie ne peut pas provenir de la non-vie, mais uniquement de la vie !

 

« Au commencement était le Reproducteur Originel. Ensuite vinrent les Mutants, déformés par les rayons ultraviolets du soleil. Après un dialogue intense avec le Reproducteur les hybrides furent formés. »

Non, ce n’est pas un roman de science-fiction : c’est la description d’une expérience scientifique faite à l’Institut de Technologie de Massachusetts. Les héros de l’histoire sont des molécules artificielles créées par des chimistes qui avaient pour objectif d’enfin trouver une solution au problème des origines.

Dans les années 1960, après l’expérimentation de Miller, la communauté scientifique était euphorique et s’attendait à tout moment qu’un scientifique annonçât qu’il avait créé la vie dans une éprouvette.

Depuis les choses ont changé. Les acides aminés ne formèrent jamais de protéines, ni n’évoluèrent dans des cellules vivantes. Et les critiques disaient même que les acides aminées obtenus le furent frauduleusement.  

Les expériences conduites pour trouver l’origine de la vie sont supposées être une reconstitution de ce qui aurait pu se passer dans une mare chaude sur la terre primitive. L’expérimentation la plus réaliste consisterait à introduire des éléments chimiques dans l’eau et à les mélanger. Mais aucun chimiste ne procède ainsi parce qu’il sait d’avance que cela ne servira à rien. Au lieu de cela, les chimistes remanient les expériences sur plusieurs points.

1. Dans une mare naturelle, des réactions chimiques de toutes sortes se produisent, et beaucoup de ces réactions auront pour effet d’annuler les réactions que le chimiste cherche à reproduire. C’est pourquoi ce dernier décide de travailler uniquement avec des ingrédients purs sélectionnés par lui. Les ingrédients purs se trouvent uniquement dans les laboratoires. Dans la nature, il est impossible que les matériaux primitifs soient purifiés de manière à produire les résultats recherchés.

2. Dans ces mêmes expériences, on utilise de la lumière ultraviolette pour simuler la lumière solaire. Mais certaines ondes du spectre lumineux détruisent les acides aminés. Le chimiste va alors les filtrer afin qu’elles ne puissent atteindre les acides aminés. Mais dans la nature, la lumière est reçue sur tout son spectre, avec toutes les ondes ultraviolettes.

3. Les acides aminés obtenus de cette façon sont très délicats, ils se désintègrent très rapidement. La parade est de les sortir de l’expérimentation en les piégeant dans une trappe à froid aussitôt formée afin de pouvoir les protéger ; c’est seulement ainsi qu’il est possible de déclarer : « Voilà, j’ai réussi à obtenir des acides aminés. » Mais où trouve-t-on des trappes protectrices dans la nature ? Tout acide aminé formé dans la nature se désintègre aussitôt.

Les problèmes sont tellement importants que beaucoup de scientifiques ne s’occupent plus de tenter d’imiter la vraie vie, mais tentent maintenant de créer une vie artificielle. Mais même les expérimentations les plus réussies ne nous disent rien de ce qui peut se passer dans la nature. Elles nous enseignent uniquement sur ce qui peut arriver quand des brillants scientifiques dirigent et manipulent des éléments chimiques.

 

Ces expériences n’apportent aucune preuve que la vie puisse surgir spontanément dans la nature. Elles prouvent tout à fait le contraire : elles nous donnent une connaissance expérimentale que la vie peut seulement être créée par un Agent intelligent qui dirige et contrôle le processus. N’est-ce pas exactement ce que nous les chrétiens disons depuis toujours ?

 

Quand le Créateur est mis de côté, l’homme trouvant réponse à une question concernant la nature est toujours confronté à une quantité d’autres questions plus difficiles les unes que les autres.  Comment se fait-il que le nombre des nouvelles questions augmente plus vite que le nombre de réponses qu’il trouve à ces anciennes questions ? Plus l’homme apprend, plus le mystère s’approfondit !

Nier l’existence du Créateur, c’est beaucoup plus que de dire : « Dieu n’existe pas. » Cela veut dire aussi que l’homme a changé l’objet de son allégeance religieuse. Nous pouvons nier ce fait, mais l’histoire de la science démontre continuellement cette vérité. Si nous nions l’existence du Créateur, alors la question suivante se pose : « qui a remplacé Dieu ? » Et la réponse à cette question nous conduit toujours à notre nouvelle allégeance religieuse. 

La plupart des humanistes vont bien sûr nier que leur position est religieuse. Mais l’ironie de la Création est que l’homme qui rejette son Créateur commence à produire un dieu de substitution à sa propre image. Et dans ce processus, il quitte la voie de la science et se construit une idole.

La question intéressante à se poser aujourd’hui est : est-il possible de démontrer que la génération spontanée (l’abiogenèse)[3] est une théorie scientifiquement valable ? Si elle n’est pas fondée sur des données scientifiques, mais qu’elles la contredisent, ceux qui la soutiennent sont en sérieuse difficulté. Se pourrait-il que les scientifiques s’accrochent à cette idée non pas à cause des données scientifiques, mais malgré les résultats de leurs recherches ? Si c’était le cas, cela montrerait que la génération spontanée est le produit d’une croyance métaphysique et non pas de la science. Et qu’est-ce que cela veut dire par rapport à l’humanisme ? Tout simplement que l’homme a échangé une religion contre une autre : la foi chrétienne en un Dieu Créateur contre la religion humaniste de la nature divinisée !

 

La plupart des scientifiques aujourd’hui ne se rendent pas compte de la base religieuse de ce qu’ils croient être la vérité scientifique. Voilà pourquoi le matérialisme, un dérivé de la religion humaniste, peut être camouflé derrière les habits d’un paradigme[4] scientifique. Mais nous avons vu que le matérialisme est en flagrant conflit avec les données scientifiques, et que la génération spontanée (l’abiogenèse) est un mythe qui n’a pas d’appui dans la réalité. En tant que chrétiens, nous devons être équipés scientifiquement afin de démontrer la faiblesse absolue de la position matérialiste : elle reste basée sur une religion primitive provenant de la mythologie grecque. Elle n’a aucune base dans la réalité, c’est la religion du rien « nihil » : le nihilisme. L’abiogenèse est une science-fiction. Sa conséquence majeure est que la vie ne représente qu’une forme modifiée de la matière morte. L’abiogenèse déclare que la vie est la mort. Par contraste, Christ nous amène la bonne nouvelle de la vie, en science aussi.

 

Les évolutionnistes nous parlent toujours des « chaînons manquants » comme s’il y avait une chaîne dont il ne manquerait que quelques éléments pour être complète. Non seulement ont-ils été incapables de trouver un seul de ces « chaînons », mais qui plus est, ils ne sont toujours pas capables de trouver un point de départ pour leur chaîne hypothétique. D’après l’évolutionniste Michael Behe (dont l’honnêteté est très appréciable, et qui pourrait devenir créationniste dans l’avenir), les premières centaines de milliers de « chaînons » nécessaires pour produire la vie – manquent toujours.[5] En dehors du début absolu, les « chaînons » majeurs de la « théorie de l’évolution reliant l’amibe à l’homme qui doivent être trouvés devraient être les points de passage de :

1.  l’évolution de molécules simples en molécules complexes.

2.  l’évolution de molécules complexes en molécules organiques « simples ».

3.  l’évolution de molécules organiques « simples » en molécules organiques complexes.

4. l’évolution de molécules organiques complexes en ADN ou molécules similaires de conservation d’information, et

5.  l’évolution vers les premières cellules.

Ces cinq étapes nécessitent des millions de « chaînons manquants » qui sont tous soit absents, soit sujets à controverse. Les évolutionnistes ne disposent pas non plus des « théories » nécessaires pour expliquer la plus grande partie de l’évolution. En fait, tout n’est qu’idée et croyance, choses auxquelles ils se cramponnent avec l’énergie d’un homme qui se noie.

Dans son livre L’évolution : une théorie en crise, Michael Denton (évolutionniste honnête) décrit l’impossibilité que la vie ait eu une origine à partir de la matière morte, et dans deux chapitres intéressants (chapitre 10 : « La révolution de la biologie moléculaire », pages 241 à 256, et chapitre 11 : « L’énigme de l’origine de la vie », pages 257 à 280) il donne un cours magistral de biologie. Il dit entre autre :

 « Aujourd’hui, nous savons non seulement qu’il existe un hiatus entre le monde inerte et le monde vivant, mais aussi que celui-ci représente la plus spectaculaire et la plus fondamentale de toutes les discontinuités de la nature. Entre une cellule vivante et le système non biologique le plus ordonné, tel le cristal ou le flocon de neige, il y a un abîme aussi vaste et absolu qu’il est possible de concevoir. »[6]

« Le problème de l’origine de la vie n’est pas unique ; il ne représente que l’exemple le plus spectaculaire d’un principe universel : les systèmes complexes ne peuvent pas être approchés graduellement par des intermédiaires fonctionnels, parce que leur fonctionnement exige comme condition préalable une coadaptation parfaite de leurs composants ».[7]

 « Dans tout le domaine de la science, il n’y a pas une autre classe de molécules qui puissent rivaliser même de loin avec les protéines. Il semble extrêmement improbable que les capacités des protéines puissent être réalisées de la même façon dans une autre forme matérielle. Les protéines ne sont pas seulement uniques, elles donnent aussi l’impression d’être idéalement adaptées à leur rôle de constructeurs universels de la cellule… De nouveau, nous avons un exemple dans lequel le seul candidat possible pour un rôle biologique spécifique nous donne l’impression d’être suprêmement adapté pour ce rôle. »[8]

Le premier pas de l’évolution est le développement de « simples » molécules auto-reproductives composées de dioxyde de carbone, d’eau et d’autres composés inorganiques. Personne n’a jamais prouvé qu’une telle molécule puisse générer un composé aussi fabuleux que l’ADN.

Bien que quelques scientifiques du XIXème siècle aient proposé l’hypothèse que « la vie organique … est éternelle », la plupart ont quand même réalisé qu’elle est venue « à l’existence à un certain moment de l’histoire ». Ils reconnaissent maintenant que les premiers organismes vivants n’auraient pas pu provenir directement de la matière inorganique (morte), même en tant que résultat d’un événement extraordinaire. Avant l’explosion des connaissances de la biologie moléculaire dans les trente-cinq dernières années, on savait déjà que « les bactéries les plus simples étaient extrêmement complexes, et les chances qu’elles puissent surgir directement de matériaux inorganiques, sans aucune transition, sont tellement inconcevables à considérer sérieusement. »[9]

En bref, il existe beaucoup de « théories », mais aucune preuve directe du commencement de l’échelle évolutive de la vie vers ce que beaucoup d’évolutionnistes (y compris le plus acharné et virulent d’entre eux, Richard Dawkins) appellent la « Montagne Improbable » n’a jamais été découverte.[10] Les scientifiques n’ont jamais réussi non plus à développer une théorie plausible pour expliquer comment la vie a pu évoluer de la non-vie. Beaucoup de « théories » invraisemblables existent aujourd’hui, mais elles sont toutes basées sur des spéculations sans aucune valeur scientifique. 

La génération spontanée de la vie a été prouvée comme étant fausse par des centaines de recherches dans le passé, la plus connue étant celle du physicien italien Francesco Redi en 1668. Dans une des premières expérimentations biologiques contrôlées, Redi prouva que les vers n’apparaissaient dans la viande qu’après que les mouches avaient déposé leurs œufs par dessus. Mais, malgré cette preuve concluante, la croyance dans la génération spontanée était tellement bien ancrée dans les esprits que même Redi continua à croire que « dans certaines conditions », elle était possible. Après que le microscope eut prouvé l’existence des bactéries en 1683, beaucoup de savants conclurent que ces « simples » organismes microscopiques avaient dû « se générer eux-mêmes spontanément », fournissant du même coup un début pour l’évolution. Pourtant, Louis Pasteur et beaucoup d’autres scientifiques réfutèrent rapidement cette idée saugrenue, et les domaines de la microbiologie et de la biochimie apportèrent une documentation très éloquente soutenant l’énorme complexité de ces créatures vivantes.[11]

La plupart des biologistes dans la seconde moitié du XIXème siècle étaient convaincus que la génération spontanée était impossible.[12] Puisque aujourd’hui le naturalisme prévaut en science, les évolutionnistes raisonnent qu’au moins une génération spontanée a dû se produire dans le passé parce qu’il n’y a aucune autre explication naturaliste de l’origine de la vie, sinon la panspermie qui ne fait que déplacer le problème ailleurs. Comme le théisme était rejeté, les scientifiques ressuscitèrent la génération spontanée malgré ses nombreux échecs passés. La solution qu’ils trouvèrent au problème était d’ajouter de vastes durées de temps à la soupe prébiotique. Aujourd’hui pourtant, on s’aperçoit que même les 4,6 milliards d’années octroyées gracieusement ne sont pas suffisantes.

 « Aristote croyait que le matériel en décomposition pourrait être transformé par « l’action spontanée de la Nature » dans des animaux vivants. Son hypothèse fut rejetée par la suite, mais d’une certaine façon, il n’avait pas tout à fait tort. L’hypothèse d’Aristote fut remplacée par une autre hypothèse de génération spontanée, celle qui demande des milliards d’années pour amener des molécules de l’univers à se transformer en cellules, et ensuite, par des mutations aléatoires et la sélection naturelle, des cellules à la diversité des organismes vivants d’aujourd’hui. Cette version, qui postule que des événements aléatoires ont produit le phénomène de la vie, est la « théorie de l’évolution » biologique.»[13]

Bien que cette croyance soit largement acceptée par les évolutionnistes, personne n’a jamais pu localiser un fossile convaincant ou tout autre preuve pour l’appuyer. La vraisemblance de l’abiogenèse a énormément diminué, surtout dans les trente dernières années, grâce surtout aux recherches de la biologie moléculaire qui ont révélé la complexité irréductible de la vie et ont ainsi apporté des preuves contre l’occurrence de la génération spontanée. Elles ont aussi démontré que le motif de base de la cellule est essentiellement le même pour tous les systèmes vivants, depuis les bactéries jusqu’aux mammifères. En termes de leur motif biochimique fondamental, aucun système vivant ne peut être présenté comme primitif ou ancestral par rapport à n’importe quel autre système. Il n’y a pas non plus la moindre preuve empirique d’une quelconque séquence évolutive parmi toutes les cellules incroyablement diversifiées existant sur la terre.[14]

Cela veut dire simplement que la vie au niveau cellulaire ne révèle aucune augmentation de la complexité, en remontant « l’échelle évolutive » à partir des protozoaires[15] jusqu’à l’homme. Et bien sûr, le vide le plus critique qui a encore besoin d’être expliqué est celui qui sépare la non-vie de la vie.

Aucune hypothèse contemporaine n’a encore apporté à ce jour une explication valable de la manière dont l’abiogenèse a pu se réaliser par des moyens naturels uniquement. Le problème est tellement sérieux que la majorité des évolutionnistes aujourd’hui tentent d’éviter ce sujet.

Celui qui a le mieux expliqué le problème majeur lié à l’expérimentation de Miller est l’évolutionniste Davies. Il écrit : « La réalisation des briques de la vie est facile – des acides aminés ont été trouvés dans des météorites et même dans l’espace interstellaire. Mais tout comme les briques seules ne font pas la maison, ainsi il faut beaucoup plus qu’une collection accidentelle d’acides aminés pour créer la vie. Tout comme les briques de construction, les briques de la vie doivent être assemblées d’une façon très spécifique et extrêmement élaborée avant qu’elles puissent avoir la fonction désirée. »[16]

Deux autres évolutionnistes se mettent au parfum et confirment l’impossibilité de l’abiogenèse : « Aujourd’hui nous réalisons que l’expérimentation de Miller n’a apporté aucune preuve de l’abiogenèse parce que, bien que les aminoacides sont les briques de la vie, la clé de la vie est l’information. »[17]

Des objets naturels ressemblant aux formes de l’alphabet latin (des cercles, des lignes droites…) abondent dans la nature, mais ceci ne nous aide pas à comprendre l’origine de l’information parce que ce travail requiert une intelligence pour créer l’information et ensuite la traduire en symboles. Ce qui doit être expliqué ici, c’est surtout la source de l’information du texte (les mots et les idées) et non pas les lignes et les cercles. La science doit trouver l’explication de l’origine de l’information contenue dans les gènes. Une autre difficulté est que même si la science pouvait trouver une explication (la science est incapable de le faire) de la source des acides aminés et des nombreux autres composés nécessaires à la vie, il lui resterait toujours à expliquer comment ces éléments divers se sont rassemblés au même endroit et se sont assemblés de la bonne manière. Et ce problème est la pierre d’achoppement la plus insurmontable de la « théorie » de l’abiogenèse : « … personne n’a jamais expliqué d’une façon satisfaisante comment les ingrédients se trouvant sur une grande étendue se sont liés en protéines. Les conditions présumées de la terre primitive auraient vite isolé les acides aminés les uns des autres. »[18]

Plusieurs découvertes récentes ont amené certains scientifiques à conclure que la vie a peut-être surgi dans des orifices sous-marins où la température avoisine les 350°C. Malheureusement pour ceux qui croient à l’origine de la vie dans des bassins chauds et pour les théoriciens des orifices hydrothermaux, la chaleur représente la chute de leurs « théories ». En effet, la recherche scientifique a démontré qu’ « à moins que l’origine de la vie se soit faite très rapidement (en moins de 100 ans), nous concluons qu’une haute température pour l’origine de la vie … ne peut produire adénine, uracile, guanine ou cytosine » parce que ces composés (les seuls qui ont les caractéristiques requises pour la vie) se désintègreraient très rapidement dans un environnement chaud. Tout d’abord, dans un environnement hydrothermal, ces composés ne peuvent pas se former, ni exister pendant un temps suffisamment long.[19] La cytosine est tout spécialement instable même à une température de 0°C, et sans elle ni l’ADN ni l’ARN ne peuvent exister.

La conclusion scientifique est donc que l’abiogenèse ne vaut pas la peine même d’être considérée comme un possible commencement de la vie. Ce n’est qu’une auto déception scientifique d’après Hubert Yockey : « L’histoire de la science démontre qu’un paradigme, une fois accepté (et incorporé dans les manuels scolaires) et sans se soucier de ses erreurs, est déclaré non valable uniquement quand un nouveau paradigme est disponible pour le remplacer… C’est très caractéristique pour un vrai croyant religieux, idéologique ou philosophique, qu’il doit avoir un ensemble de doctrine qui répond à toutes ses questions. Il n’y a aucune raison que cela doit être différent dans la recherche de l’origine de la vie… Une croyance dans l’existence de la soupe pré biotique parce qu’il n’y a aucun autre paradigme de disponible est un exemple de faux raisonnement logique de la fausse alternative… »[20]

Le coup de grâce de cette hypothèse fausse a été donné déjà en 1984 par trois chercheurs, Thaxton, Bradley et Olsen : « Par ailleurs, aucune preuve géologique n’indique qu’une soupe organique, même dans une petite mare organique, n’ait jamais existé sur cette planète. Cela commence à devenir clair que… la notion habituelle de l’émergence de la vie à partir d’une soupe océanique d’éléments organiques n’est qu’une hypothèse extrêmement invraisemblable. Nous pouvons donc, avec impartialité, appeler ce scénario « le mythe de la soupe pré biotique ». »[21]

La question qui vient immédiatement à l’esprit est : est-ce que ces chercheurs ont été entendus par la communauté scientifique ? La continuation des recherches dans les mêmes mauvaises voies nous affirme que non. Quelle confiance peut-on avoir dans une science qui rejette non seulement la réalité et la vérité, mais aussi ses propres lois, et qui croie toujours ce qu’elle veut croire ?

 

 

 

 


[1] George Javor, Le Mystère des origines, Signes des temps, septembre-octobre 1995, p. 12.

[2] Coacervat : structure macromoléculaire fluide de concentrations différentes.

[3] L’abiogenèse, dans son sens le plus courant, est l’hypothétique génération de la vie à partir de la matière non vivante. Aujourd’hui, le terme est utilisé principalement en biologie, dans le contexte de l’origine de la vie. Quelques confusions existent à ce sujet, car les premiers concepts d’abiogenèse ont été plus tard prouvés comme étant incorrects. Ces concepts précoces de la génération spontanée soutenaient que les organismes vivants auraient pu être « nés » du pourrissement des substances organiques. On sait maintenant que cela est impossible. (Wikipédia : ébauche biologie • Histoire de la biologie • Théorie scientifique obsolète).

[4] Paradigme (du grec paradeigma) : ici, modèle théorique de pensée qui oriente la recherche et la réflexion scientifiques.

[5] M. Behe, Darwin’s Black Box, NY: Basic Books, 1996, pp. 154-156.

[6] M. Denton, L’évolution : une théorie en crise, Londreys, 1988, p. 258.

[7] Idem, p. 279.

[8] M. Denton, Nature’s Destiny ; How the Laws of Biology Reveal Purpose in the Universe, NY : The Free Press, 1998, p. 188, (italiques dans l’original).

[9] James Newman (éditeur), The Harper Encyclopedia of Science, Harper and Row, NY: 1967, p. 662.

[10] R. Dawkins, Climbing Mount Improbable, W.W. Norton, NY.

[11] J. G. Black, Microbiology Principles and Applications, NJ: Prentice Hall, Upper Saddle River, 1998.

[12] Jerry Bergman, A Brief History of the Theory of Spontaneous Generation, 1993, CENTJ 7, pp. 73-81.

[13] Charles M. Wynn et Arthur W. Wiggins, The Five Biggest Ideas in Science, NY: John Wiley and Sons, 1997, p. 105.

[14] M. Denton, Evolution: A Theory in Crisis, MD: Adler and Adler, Bethesda, 1986, p. 250.

[15] Protozoaire (du grec prôtos, premier, et zôon, animal) : systèmes vivants unicellulaires.

[16] Paul Davies, Life Force, New Scientist, 1999, 163 (2204), pp. 27-30.

[17] Massimo Pigliucci, “Where Do We Come From?” A Humbling Look at the Biology of Life’s Origin, The Sceptical Inquirer, 1999, 23 (5), pp. 21-27; William A. Dembski, The Design Inference: Eliminating Chance Through Small Probabilities, Cambridge University Press, Cambridge, Angleterre.

[18] Sarah Simpson, “Life’s First Scalding Steps”, Science News, 1999, 155 (2), pp. 24-26.

[19] Matthew Levy et Stanley L. Miller, “The Stability of the RNA Bases: Implications for the Origin of Life”, Proceedings of the National Academy of Science, Etats-Unis, 1995, pp. 7933-7938.

[20] Hubert P. Yockey, Information Theory and Molecular Biology, Cambridge University Press, Cambridge, 1992, p. 336.

[21] Charles Thaxton, Walter Bradley et Roger Olsen, The Mystery of Life’s Origin: Reassessing Current Theories, NY: Philosophical Library, 1984, p. 66.